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  • Le Brésil enregistre davantage d’investissements étrangers directs dans le tourismeet établit de nouveaux records d’arrivées de visiteurs internationaux

    Le pays sud-américain se consolide comme une destination attrayante pour les investissements étrangers dans le secteur touristique. Au premier trimestre 2025, il a presque doublé le montant des investissements par rapport à la même période de l’année précédente. Entre janvier et mai 2025, la ville de Rio de Janeiro a accueilli plus d’un million de visiteurs. Au cours des cinq premiers mois de l’année, les arrivées de touristes internationaux au Brésil ont augmenté de près de 50 % par rapport à la même période de 2024. Au cours du premier trimestre 2025, le secteur touristique brésilien a attiré  81 millions de dollars d’investissements étrangers directs , soit  une hausse de 88 %  par rapport aux 43 millions enregistrés au cours du même trimestre en 2024. Les principaux investissements ont concerné le segment du transport (63 millions USD) et celui de la culture et des loisirs (13 millions USD). En 2024, le tourisme au Brésil a connu une forte croissance des investissements étrangers, atteignant 360 millions de dollars, soit une augmentation de 40 % par rapport à 2023, année où le pays avait reçu 257 millions de dollars d’IDE (investissements directs étrangers) dans le secteur touristique. Selon les données de la Banque centrale du Brésil (Bacen), le pays a accumulé 617 millions de dollars de devises liées aux activités touristiques entre 2023 et 2024. En 2024, le Brésil s’est également positionné comme le deuxième pays au monde recevant le plus d’investissements directs étrangers, derrière les États-Unis, en attirant l’équivalent de près de 400 milliards de réaux (environ 70 milliards de dollars) d’IDE globaux, selon les chiffres officiels. Davantage d’arrivées Les investissements s’accompagnent d’une hausse significative du flux touristique. Entre janvier et mai 2025, Rio de Janeiro a enregistré une hausse de 52,3 % des arrivées de visiteurs internationaux, comparé à la même période l’an passé. Au total, 1.032.537 touristes ont visité la ville cette année, dont 130.546 en mai seulement — mois marqué par le concert géant de Lady Gaga sur la plage de Copacabana — soit une hausse de 55,2 % par rapport à mai 2024. Ces données ont été publiées le jeudi 15 juin par Embratur, en collaboration avec la Police fédérale et le Ministère du Tourisme, et sont disponibles sur le site web des données de l’Agence. En tant que destination touristique, le Brésil dans son ensemble a également franchi un cap entre janvier et mai 2025, en accueillant 4.887.229 touristes internationaux, un record historique pour cette période et une progression de 49,7 % par rapport aux cinq premiers mois de 2024. Le président d’Embratur, Marcelo Freixo, a commenté ces résultats : « Le moment que traverse le tourisme brésilien est sans précédent au niveau mondial, car en 2025, les arrivées de touristes internationaux vont augmenter de 50 %, alors que les prévisions de l’ONU Tourisme pour le reste du monde se situent entre 3 % et 5 % », a-t-il souligné. Selon lui, ces résultats sont le fruit du travail stratégique mené pour attirer des vols internationaux et promouvoir les destinations brésiliennes à l’étranger. « Jamais autant de touristes ne sont venus, et désormais ils se dirigent vers une plus grande diversité de destinations, ce qui régionalise le développement et la création d’emplois », a-t-il précisé. Le tourisme représente environ 8 % du PIB brésilien , et les projections indiquent que le secteur pourrait contribuer à hauteur de 616 milliards de dollars à l’économie d’Amérique latine d’ici 2034, générant 25,61 millions d’emplois dans la région. Grâce à une biodiversité exceptionnelle, une offre touristique variée, une bonne accessibilité, une hospitalité reconnue et une culture riche, le Brésil se positionne comme une destination de classe mondiale.

  • La Citadelle de Dinant fait revivre 1000 ans d'histoire grâce à l'Histopad : une première en Belgique en réalité augmentée

    IDÉE DE SORTIE - Une nouvelle expérience de visite immersive et pédagogique pour petits et grands. Dinant, juin 2025 – La Citadelle de Dinant, l’un des sites historiques les plus emblématiques et les plus visités de Wallonie, inaugure une nouvelle expérience culturelle inédite : l’HistoPad. Cette technologie immersive de visite augmentée permet, pour la première fois en Belgique, de découvrir un site patrimonial de manière interactive à travers un voyage dans le temps spectaculaire et accessible à tous.   Développé par la société française Histovery, l’HistoPad transforme la visite classique en une véritable aventure historique. Grâce à une tablette intuitive, chaque visiteur est invité à explorer le passé de la Citadelle à travers 13 “portes du temps” : autant d’épisodes majeurs qui ont façonné son histoire, depuis sa construction au XIe siècle jusqu’aux événements tragiques de la Première Guerre mondiale. Interactive, pédagogique et ludique, la tablette permet de revivre les moments forts de l’histoire de la Citadelle et de la ville de Dinant à travers une expérience immersive unique, accessible à tous les publics et incluse dans le prix de la visite.   « Grâce à la réalité augmentée et à des reconstitutions 3D, le public découvre tour à tour la Citadelle durant sa période hollandaise, avant qu’elle ne devienne une prison militaire, puis plonge dans les drames qui se sont joués à Dinant au cours des combats de 1914 . Nous avons également profité du développement de l’HistoPad pour revoir la scénographie de la partie la plus ancienne du circuit de visite » souligne Marc de Villenfagne, administrateur délégué de la Citadelle de Dinant. « Un soin tout particulier a été porté aux faits et aspects historiques, validés à chaque étape par un comité scientifique dirigé par Axel Tixhon, historien et professeur à l’Université de Namur. » Une expérience (incluse) pour tous les publics Simple d’utilisation, l’HistoPad est aussi une excellente manière de partager la visite en famille, grâce à des contenus adaptés à tous les âges. Les plus jeunes peuvent partir à la recherche d’objets cachés grâce à une chasse au trésor interactive, tandis que les adultes plongent dans les enjeux militaires, politiques ou architecturaux des époques traversées. Il est également possible de se prendre en photo en tenue d’époque, pour un souvenir original.   Conçue pour être accessible au plus grand nombre, l’expérience est incluse dans le prix du billet d’entrée (4 € pour les bénéficiaires d’un accès gratuit). La tablette est remise à chaque visiteur, à l’exception des enfants de moins de 8 ans (appareil confié à l’accompagnant).   Une interface en 8 langues, pour un public international Avec plus de 340 000 visiteurs accueillis en 2024, issus de plus de 110 nationalités, la Citadelle de Dinant est résolument tournée vers l’international. Le contenu est donc disponible en huit langues : français, néerlandais, anglais, allemand, espagnol, italien, chinois et japonais. Une version avec commentaires audio pour personnes malvoyantes est également proposée, garantissant une expérience accessible à tous.   Un dispositif international qui fait ses preuves Avec cette innovation, la Citadelle de Dinant rejoint un réseau prestigieux de sites patrimoniaux dans le monde équipés de la technologie HistoPad, tels que le Château de Chambord, le Palais des Papes d’Avignon, la Conciergerie de Paris, le Fort Alamo aux États-Unis ou encore le Château de Moritzburg en Allemagne. Elle devient ainsi le premier site belge à offrir cette expérience, confirmant sa volonté de s’inscrire dans une dynamique européenne de valorisation du patrimoine par le numérique. Informations pratiques La Citadelle de Dinant est ouverte tous les jours - informations, horaires et tarifs : www.citadellededinant.be Réservation groupes (min. 20 personnes) : info@citadellededinant.be   À propos de la Citadelle de Dinant La Citadelle de Dinant est l’un des monuments historiques les plus emblématiques et visités de Wallonie. Construite au XIe siècle, elle a joué un rôle stratégique dans la défense de la région à travers les siècles. Devenue obsolète avec le développement des armes modernes, elle est démilitarisée en 1878 et acquiert progressivement une vocation touristique qui se développera de manière significative dans les années qui suivent. Ses différents espaces muséaux vous font parcourir 9 siècles d'histoire jusqu'à la guerre de 14-18. La forteresse est accessible via un téléphérique ou en montant les 408 marches de son escalier escarpé. Le sommet atteint, vous découvrirez la citadelle perchée majestueusement au sommet d’un éperon rocheux qui surplombe la Meuse et offre une vue imprenable sur la ville de Dinant et ses environs. Plus d’informations sur www.citadellededinant.be   À propos d'Histovery et de l'HistoPad Histovery met l’innovation au service du patrimoine grâce à la Réalité Augmentée. L’HistoPad, service de « Visite Augmentée » sur tablette, transforme la découverte des sites culturels in situ en plongeant les visiteurs au cœur de reconstitutions immersives et interactives à 360°, toujours réalisées dans le respect rigoureux des connaissances scientifiques. L’HistoPad est aujourd’hui disponible dans une vingtaine de sites patrimoniaux, au service de près de trois millions de visiteurs par an. Il est notamment disponible au Fort Alamo aux États-Unis, au Château de Chambord, au Palais des Papes d’Avignon, à la Conciergerie de Paris ou encore au Château de Moritzburg en Saxe. La Citadelle de Dinant est le premier site équipé de Belgique. Plus d'informations sur www.histovery.com

  • Crash du Boeing 787 d’Air India : un survivant, Boeing sous pression, Airbus en embuscade

    New Delhi,  juin 2025 – Le crash du vol AI171 d’Air India, un Boeing 787 Dreamliner reliant Ahmedabad à Londres-Gatwick, a bouleversé l’aviation civile mondiale. Sur les 241 personnes à bord, une seule a survécu, dans ce qui est décrit comme un miracle médical. Cet accident, le premier impliquant une perte totale d’un 787 depuis son lancement, relance de vives inquiétudes sur la fiabilité des avions Boeing et pourrait rebattre les cartes dans le duel Boeing-Airbus. Les circonstances de l’accident Le Dreamliner d’Air India s’est écrasé quelques minutes après son décollage. Des passagers avaient signalé des anomalies : ventilation défaillante, écrans éteints, lumières instables. Une vidéo montre la cabine dans un état de chaos avant même le départ. Le crash a eu lieu en périphérie de New Delhi. Les boîtes noires ont été retrouvées, et une enquête internationale est en cours, impliquant les autorités indiennes, la FAA, la NTSB américaine et Boeing. Un survivant, contre toute attente Un homme d’une trentaine d’années a été extrait vivant des décombres. Il souffre de brûlures sévères mais était conscient à son arrivée à l’hôpital. Son état est stable, et il devrait être interrogé par les enquêteurs dès que possible. Sa survie est qualifiée de « miracle » par les secours indiens. Boeing : crise de confiance renouvelée Cet accident replonge Boeing dans la tourmente. Après les crashs du 737 MAX, la confiance dans l’ingénierie de l’avionneur américain était encore fragile. Le 787, perçu jusque-là comme une vitrine technologique, est désormais au centre de toutes les critiques. L’alerte est d’autant plus sérieuse que des lanceurs d’alerte avaient dénoncé, dès 2022, des défauts d’assemblage sur le 787-8. Ce modèle est précisément celui impliqué dans le crash. Réaction des marchés : Boeing chute, Airbus en hausse Boeing (BA) : Le titre s’échangeait à 203,75 USD le 13 juin à 11h (UTC), en baisse de –0,05 % sur la journée. Mais les marchés avaient réagi violemment en pré-ouverture avec une chute de 7 %, signe d'une inquiétude marquée. Airbus ( AIR.PA ) : À l’inverse, l’action Airbus a gagné plus de 2,1 % dans les heures suivant la nouvelle, portée par les spéculations sur d’éventuelles annulations de commandes Boeing au profit du constructeur européen. Les investisseurs voient dans cette crise une opportunité pour Airbus, qui bénéficie d’une image plus stable et de carnets de commandes déjà pleins pour ses A350 et A330neo. Air India et Tata Group en difficulté Le crash compromet la relance d’Air India, entreprise rachetée par le conglomérat Tata. Le groupe avait entrepris une modernisation rapide, misant notamment sur des Boeing 787 pour ses routes long-courriers. Des voix s’élèvent pour exiger la suspension temporaire de la flotte 787 d’Air India, en attendant les conclusions de l’enquête. Cela pourrait fortement perturber son plan de croissance international. En conclusion Ce crash du Boeing 787 d’Air India marque un tournant dramatique. Malgré un survivant miraculeux, le drame ébranle à nouveau la confiance dans Boeing. Le géant américain fait face à une crise industrielle, commerciale et réputationnelle. Pendant ce temps, Airbus pourrait bien tirer son épingle du jeu, renforçant sa domination sur le marché long-courrier, au moins à court terme. ETIENNE

  • Eurostar : vers un nouvel âge d’or du rail en Europe, avec la Belgique au cœur des ambitions

    La compagnie ferroviaire Eurostar se projette vers l’horizon 2030 avec l’ambition de renforcer la connectivité ferroviaire internationale. Elle prévoit de lancer de nouvelles lignes directes depuis le Royaume-Uni vers Francfort et Genève , tout en explorant une liaison stratégique Amsterdam – Bruxelles – Genève . Ces projets s'inscrivent dans une dynamique de mobilité durable, dans laquelle la Belgique et Bruxelles occupent un rôle central . Une expansion ambitieuse, portée par la demande de durabilité Les comportements des voyageurs évoluent. Touristes comme voyageurs d’affaires manifestent un intérêt croissant pour des modes de transport à faible empreinte carbone . Eurostar capitalise sur cette tendance en proposant des trajets longue distance en train comme alternative à l’avion. « Nous observons une forte demande pour aller plus loin en train, de manière plus durable » , souligne Gwendoline Cazenave, directrice exécutive. Bruxelles : un carrefour stratégique dans le réseau Eurostar Déjà bien desservie via les liaisons Londres – Bruxelles et Paris – Bruxelles , la capitale belge est plus que jamais un nœud clé du réseau ferroviaire à grande vitesse : La future ligne Amsterdam – Bruxelles – Genève renforcerait son rôle d’interface entre le nord et le sud de l’Europe. Bruxelles pourrait devenir une plateforme de correspondance stratégique pour les trajets transfrontaliers à longue distance. L’opérateur envisage même de potentiels arrêts intermédiaires en Belgique sur les futures liaisons Londres–Genève et Londres–Francfort, même si rien n’est encore confirmé à ce stade. Pour les acteurs du tourisme belge , cela représente une opportunité de capter de nouveaux flux de voyageurs internationaux en provenance du Royaume-Uni, de Suisse ou d’Allemagne. Des investissements massifs et une flotte étendue Avec 2 milliards d’euros investis dans 50 nouveaux trains interopérables, Eurostar portera sa flotte à 67 rames , soit une hausse de 30 %. Cette capacité accrue permettra : D’assurer les nouvelles liaisons continentales, D’augmenter la fréquence sur les lignes existantes (notamment Londres – Bruxelles ), Et de mieux absorber la demande touristique en hausse , notamment lors d’événements majeurs ou de saisons hautes. Des défis à surmonter, notamment en Belgique La réalisation de ces projets dépend encore de plusieurs conditions techniques et administratives : L’aménagement des gares belges pour accueillir plus de passagers et effectuer des contrôles frontaliers efficaces , dans un contexte post-Brexit toujours complexe. La définition claire des villes d’arrêt intermédiaires sur les futures lignes. La négociation des droits d’accès ferroviaires pour garantir une fluidité optimale du trafic à travers la Belgique. Ces points seront cruciaux pour maximiser le rôle de la Belgique comme hub ferroviaire européen . Un impact direct pour les professionnels du tourisme belge Pour les agences de voyages, hôteliers, transporteurs et destinations locales, ces annonces sont une opportunité à anticiper : Mise en place d’ offres combinées (city trips, circuits européens, packages Londres–Bruxelles–Genève…) . Positionnement de Bruxelles comme point de départ ou d’étape premium dans les circuits de tourisme durable. Développement du tourisme d’affaires via des liaisons directes entre capitales économiques. Une relance immédiate de la liaison Londres – Amsterdam via Bruxelles À plus court terme, Eurostar renforce ses services existants : Depuis février 2025, le service direct Londres – Amsterdam via Bruxelles a repris après une interruption liée à des travaux en gare d’Amsterdam. Dès septembre, un quatrième service quotidien sera proposé, puis un cinquième en décembre .Cette montée en puissance bénéficiera directement à la gare de Bruxelles-Midi . Avec une sécurité assurée sur les abords de cette gare... Conclusion : un tournant stratégique pour le rail et le tourisme belge Avec ses projets à long terme et le renforcement de ses lignes existantes, Eurostar place la Belgique et Bruxelles au cœur d’un réseau européen en expansion . Pour les professionnels du tourisme, il s’agit d’un levier stratégique pour attirer une clientèle internationale de plus en plus attentive à la durabilité, au confort et à la connectivité . ETIENNE

  • Un nouveau salon des vacances à Mons en janvier prochain : vision stratégique ou pari risqué ?

    Résumé La ville de Mons accueillera du 16 au 18 janvier 2026 la 1ʳᵉ édition du Salon des Vacances et Loisirs au Lotto Mons Expo. Avec plus de 150 exposants , 10.000 m² de surface et des intervenants renommés, l’événement espère attirer 35.000 visiteurs . Une initiative ambitieuse qui vient enrichir le paysage belge des salons touristiques, déjà marqué par les rendez-vous de Barchon (salon Léonard) et Anvers . Entre bon timing et défis logistiques, ce lancement soulève autant d’espoirs que de questions. Alors que les salons consacrés au tourisme se multiplient en Belgique, Mons entre dans la course avec un nouvel événement à grande échelle : le Salon des Vacances et Loisirs , qui tiendra sa première édition du 16 au 18 janvier 2026 . Un projet d’envergure, mais lancé dans un paysage déjà bien balisé. Vision stratégique ou prise de risque ? Un format généreux et immersif Le salon investira 10.000 m² du Lotto Mons Expo, avec : 150 exposants représentant une grande diversité d’offres touristiques, Des espaces thématiques : ateliers, conférences, animations culturelles, zone VIP, restauration, presse, Une section motorhomes d’occasion garantis , très attendue par les amateurs de voyages en autonomie. Une programmation de qualité Pour cette première, le salon mise sur la présence de figures bien connues du grand public : Adrien Joveneau ( Les Belges du bout du monde ), Philippe Lambillon ( Les carnets du bourlingueur ), Aurélie & Yann ( Amoureux du Monde ), Alexandre Hubin , explorateur belge et auteur de Survie , Des capsules "Pause voyage" autour de la Lituanie et Zanzibar . L’objectif est clair : transformer une simple foire en une vraie expérience inspirante . Un pari temporellement audacieux Le mois de janvier, souvent considéré comme « creux », pourrait en réalité offrir un temps fort stratégique : Les familles planifient leurs vacances d’été, Les agences touristiques lancent leurs offres de réservation anticipée, Mais.....: le contexte hivernal , les restrictions budgétaires post-fêtes et la nécessité de faire connaître l’événement rendront  cette première édition incertaine ou décisive. Dans l’ombre des poids lourds ?   Le salon de Mons devra aussi se faire une place entre deux événements bien établis : Le salon Léonard à Barchon , enraciné localement et apprécié pour sa convivialité, Le salon d’Anvers , vitrine nationale incontournable, doté d’un fort rayonnement international. Face à eux, Mons devra se démarquer par son positionnement régional, son accessibilité, et surtout la qualité de son contenu. Conclusion : une audace mesurée Le Salon des Vacances et Loisirs de Mons n’est pas un saut dans l’inconnu, mais bien une initiative calculée , avec une logistique soignée, une communication multicanale, et une volonté claire d’inscrire l’événement dans la durée. Si le pari est relevé, Mons pourrait devenir un nouveau pôle touristique hivernal , à la croisée de l’inspiration et de l’organisation de voyages. A SUIVRE ETIENNE

  • Grève du 25 Juin : Le Secteur du Tourisme Belge à Nouveau à l’Arrêt

    Le mercredi 25 juin 2025 s’annonce comme une nouvelle journée noire pour le secteur du tourisme en Belgique. Une grève générale, menée par plusieurs syndicats, entraînera notamment la fermeture de Brussels Airport , point névralgique du trafic aérien national. Pour les professionnels du voyage, cette énième mobilisation risque de porter un coup sévère à une saison estivale déjà sous tension. Aéroport à l’Arrêt : 75 000 Passagers Bloqués Brussels Airport a confirmé qu’ aucun vol passager ne décollera le 25 juin, et que de fortes perturbations sont à prévoir sur les vols à l’arrivée. Environ 75 000 voyageurs sont concernés, autant de clients potentiels perdus pour les compagnies aériennes, les agences de voyage, les hôtels et les prestataires de services touristiques. Impact Économique : Jusqu’à 100 Millions d’Euros de Pertes Depuis janvier 2025, quatre journées de grève ont déjà paralysé le secteur aérien belge, touchant près de 180 000 passagers et générant un préjudice économique estimé à plus de 100 millions d’euros . Pour la seule grève du 25 juin : 4 millions d’euros de pertes supplémentaires sont anticipés. En avril, Brussels Airlines a déjà estimé ses pertes à 8 millions d’euros . Le secteur des agences et prestataires a chiffré les pertes à 22,5 millions d’euros sur la dernière grève. Et autres effets secondaires. Effets en Cascade sur le Tourisme La grève dépasse le cadre du transport aérien. C’est toute la chaîne touristique qui en subit les conséquences : Annulations de séjours et de circuits en dernière minute. Réduction des nuitées hôtelières dans les villes les plus visitées. Chute du tourisme d’affaires à Bruxelles. Perturbation du fret aérien impactant les PME exportatrices. Selon la VVR (Association des agences de voyages flamandes), certaines entreprises risquent des difficultés de trésorerie et des infractions à leurs obligations légales. Risques à Long Terme : Réputation et Fréquentation en Danger Alors que la haute saison touristique approche, les syndicats évoquent déjà de nouvelles mobilisations potentielles en juillet, août et septembre . Le risque d’un blocage prolongé inquiète les professionnels : Une réputation dégradée pour la Belgique en tant que destination touristique. Une fuite des voyageurs internationaux vers des hubs plus fiables (Amsterdam, Paris, Francfort). Une perte de confiance chez les acteurs internationaux (tour-opérateurs, organisateurs de congrès, investisseurs). L’État peut-il réquisitionner pour maintenir l’aéroport ouvert ? Face à l’ampleur des perturbations, certains acteurs s’interrogent sur une possible intervention de l’État fédéral pour maintenir Brussels Airport en activité. En théorie, le gouvernement peut recourir à des réquisitions ou imposer des services minimums , mais uniquement dans des cas extrêmes d’intérêt public vital : sécurité, santé ou ordre public. Cela concerne surtout les services critiques comme la sécurité aérienne (ex. : tour de contrôle, pompiers, police aéroportuaire) . Cependant, le personnel de Brussels Airport n’étant pas sous autorité directe de l’État , et la société étant privée , les marges d’action du gouvernement sont limitées . Une réquisition générale serait légalement délicate et politiquement risquée , car elle pourrait être perçue comme une remise en cause du droit de grève , fortement protégé en Belgique. En résumé : une intervention ciblée de l’État est techniquement possible mais juridiquement sensible et rarement utilisée dans le secteur aérien civil. Conclusion : Un Appel au Dialogue Social Constructif Le secteur touristique belge, encore convalescent après la crise sanitaire, appelle à un dialogue urgent et responsable entre les partenaires sociaux. À l’approche de la haute saison, chaque journée de grève coûte cher , non seulement en chiffres, mais aussi en image, en confiance et en résilience sectorielle. ETIENNE

  • 30 ans de protection et de confiance – Félicitations à Mark Devrient et au Fonds de Garantie Voyages (GFG)

    Le 13 juin dernier le Fonds de Garantie Voyages (GFG) a célèbré ,à la cote belge avec ses membres ,une étape remarquable : 30 années au service des voyageurs . Depuis sa création en 1995, le GFG s’est imposé comme un acteur  dans la protection des consommateurs belges en matière de voyages. Grâce à sa mission de garantir les séjours et de soutenir les voyageurs en cas de faillite d’un tour-opérateur ou d’une agence, il a su instaurer une  relation de confiance entre les professionnels du tourisme et leurs clients. À cette occasion, nous tenons à adresser nos  félicitations à Monsieur Mark Devrient , dont l’engagement et la vision ont largement contribué à faire du GFG une référence en matière de sécurité et de fiabilité dans le secteur du voyage. Sa rigueur professionnelle, sa capacité d’anticipation et son dévouement au service de la communauté ont permis à des milliers de voyageurs de partir sereinement, même dans les situations les plus incertaines. Cette célébration des 30 ans est aussi celle de la résilience, de l’innovation et du service public . Le GFG n’a cessé de s’adapter aux évolutions du monde du tourisme, y compris lors de crises majeures comme la pandémie ou les bouleversements économiques récents. Bravo à toute l’équipe du GFG pour ce parcours exemplaire. Nous leur souhaitons encore de nombreuses années de succès et de protection au service des voyageurs ! ETIENNE

  • Brand USA relance l’image des États-Unis à l’international avec sa campagne “America the Beautiful”

    CHICAGO, IL – 16 juin 2025 – C’est un retour en force pour le tourisme américain. À l’occasion de l’IPW 2025 à Chicago, le leader du marketing touristique des États-Unis, Brand USA , a présenté une stratégie ambitieuse de reconquête des voyageurs internationaux. En fer de lance : la nouvelle campagne mondiale « America the Beautiful » , qui vise à repositionner les États-Unis comme une destination chaleureuse, inspirante et accueillante. Une campagne qui arrive à point nommé, alors que l’image des États-Unis a, ces dernières années, été mise à mal sur la scène internationale. Sans le dire explicitement, Brand USA répond ici à un besoin urgent : réconcilier le monde avec l’idée d’un rêve américain pluriel, inclusif et ouvert . Un retour à l’essentiel, sous un nouveau jour « Les visiteurs ne viennent pas uniquement voir l’Amérique – ils viennent la ressentir », a déclaré Fred Dixon, PDG de Brand USA. Avec America the Beautiful , c’est une redécouverte émotionnelle du pays que propose Brand USA. Cette campagne invite les voyageurs à renouer avec une Amérique plus humaine, plus diverse, et plus vraie, à travers ses paysages, ses habitants, et ses histoires. Disponible en ligne dès aujourd’hui via la plateforme interactive AmericaTheBeautiful.com , la campagne s’appuie sur l’intelligence artificielle, développée en partenariat avec Mindtrip , pour offrir un parcours sur mesure à chaque type de voyageur. C’est aussi une démonstration technologique : les données collectées permettront à Brand USA de mieux comprendre les leviers émotionnels et comportementaux qui incitent à voyager vers les États-Unis. Un investissement marketing qui rapporte gros Au-delà de l’image, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le marketing de Brand USA, sans coût pour le contribuable, génère des revenus nets impressionnants : En 2024 , les campagnes ont permis de générer 1,6 million de visiteurs internationaux supplémentaires , entraînant près de 6 milliards de dollars de dépenses touristiques . Cela a soutenu environ 80 000 emplois et produit 1,7 milliard de dollars en recettes fiscales . L’impact économique global approche les 13 milliards de dollars en un an . Depuis sa création en 2010, Brand USA a permis d’attirer plus de 10,3 millions de visiteurs supplémentaires, générant 35 milliards de dollars de dépenses touristiques , et 76 milliards d’impact économique . Chaque dollar investi rapporte 20 dollars à l’économie américaine. Alors que les tensions politiques passées ont pu freiner certains flux touristiques, Brand USA redouble aujourd’hui d’efforts pour rappeler au monde que les États-Unis restent une terre d’accueil et de découvertes, au-delà des divisions . Des événements planétaires pour une décennie décisive La campagne s’inscrit dans une dynamique historique. Les années à venir verront les États-Unis accueillir plusieurs événements d’envergure mondiale : Coupe du Monde de la FIFA (2026) Jeux Olympiques et Paralympiques d’été (Los Angeles, 2028) Jeux Olympiques d’hiver (Salt Lake City, 2034) Coupes du Monde de Rugby (2031 et 2033) Route 66 Centennial (2026) America 250 , célébration du 250e anniversaire des États-Unis Ces moments-clés seront autant d’opportunités pour repositionner l’image du pays à l’étranger. Brand USA a d’ailleurs déjà publié des itinéraires personnalisés reliant villes hôtes, parcs nationaux et trésors régionaux, avec pour but de prolonger les séjours et d’étendre les retombées économiques dans tout le pays. Nouveautés, attractions et expériences inédites La campagne s’appuie aussi sur un large éventail de nouvelles expériences touristiques, de l’innovation urbaine au tourisme vert : Universal Epic Universe à Orlando Mattel Adventure Park au Kansas (2026) MegaZip , plus longue tyrolienne des États-Unis, à Pigeon Forge (Tennessee) Museum of BBQ à Kansas City Dataland , premier musée mondial de l’art généré par IA à Los Angeles The Compton , un boutique-hôtel élégant au cœur de Bentonville (Arkansas) Les amateurs de nature pourront également découvrir le sentier ferroviaire des Adirondacks (État de New York) ou vivre une expérience immersive au Spekboom Lodge du zoo de San Antonio. Une campagne vitale pour repositionner l’Amérique À l’heure où de nombreux pays concurrents investissent massivement dans leur image à l’international, Brand USA rappelle que le tourisme est une diplomatie douce , une façon de raconter au monde qui sont les Américains – au-delà des stéréotypes et des divisions. « Cette campagne est une déclaration : l’Amérique est belle, accueillante, et prête à partager ses histoires », conclut Leah Chandler, directrice marketing de Brand USA. « America the Beautiful est là pour inspirer une nouvelle génération de voyageurs. » ETIENNE

  • La VVR annonce la composition de son nouveau conseil d'administration

    La Vereniging Vlaamse Reisbureaus (VVR), l'association professionnelle des professionnels de voyages flamands, a récemment renouvelé son conseil d'administration lors de son assemblée générale annuelle. Cette nouvelle équipe reflète la diversité et l'engagement de la VVR envers une représentation équilibrée du secteur du voyage en Flandre. Une gouvernance renouvelée et diversifiée Le conseil d'administration de la VVR est composé de professionnels expérimentés issus de divers segments de l'industrie du voyage. Il se réunit tous les deux mois pour discuter des orientations stratégiques de l'association comme de tous les dossiers en cours. La composition actuelle est la suivante : Présidente  : Annick Desmet – Reizen Van Renterghem/Asteria Expeditions, Bruges Administrateur délégué  : Koen van den Bosch – Your WOW, Malines Secrétaire  : Dorine Naeye – ATC – All Travel Consultants, Anvers Trésorier  : Frank Bouckaert – De Buck Agency, Eke Les autres membres du conseil d'administration incluent : Luc Callewaert – Hobo Reizen, Louvain Matthias De Klerck – Pitch Perfect, Berlare Jessie Oosterlynck – Zeppelin Reizen, Laarne Stephanie Sap – Perlan / Vakantie te paard, Deinze Evelien Schepers – Event Masters, Willebroek Hans Van Der Stock – Live To Travel, Alost John Van Wulpen – Selectair, Vilvorde Elke Van Zaelen – Fame Travel Designers, Malines Des changements notables Lors de l'assemblée générale, plusieurs changements ont été annoncés : Départs  : Dirk De Waegeneire – Adagio, Heusden Nominations  : Kris Van Den Broeck - THX Agency Charlotte Van de Sompele - Exiting West Une vision pour l'avenir Avec cette nouvelle composition, la VVR réaffirme son engagement à défendre les intérêts des professionnels du voyage en Flandre. Le conseil d'administration, fort de son expérience et de sa diversité, est déterminé à guider l'association vers une croissance durable et à relever les défis futurs du secteur et de faire ceci ensemble avec les autres associations comme l'UPAV, la BTC, BATM et ANTOR. La porte reste également largement ouverte à l'ABTO et la BTO pour se confédérer ensemble dans la BTC. Annick Desmet, Présidente : "Nous sommes particulièrement content de voir à nouveau deux nouveaux administrateurs compétents en engagés. Kris Van Den Broeck nous rapporte une large expérience dans notre secteur et des secteurs adjoint. Avec Charlotte Van de Sompele, nous avons à nouveau une femme de plus dans le conseil et elle fait le pont avec une autre génération ce qui sera sans doute rafraichissant et nous apportera de nouveaux points de vue".

  • Penta’s USA et Silverjet : une commission garantie pour les agents de voyages, même en cas d’annulation

    Dans un secteur où les imprévus sont monnaie courante, deux acteurs majeurs du voyage, Penta’s USA et Silverjet , prennent une décision audacieuse : garantir le paiement intégral des commissions aux agents de voyages, même lorsque les clients annulent leur séjour . Une reconnaissance méritée du travail en amont Chaque professionnel du voyage connaît la situation : des heures passées à construire une offre sur mesure, à la modifier, à convaincre le client… Et lorsque la réservation est enfin confirmée, un sentiment de satisfaction. Mais que se passe-t-il si, quelques semaines ou mois avant le départ, le client décide d’annuler ?Trop souvent, les agents de voyages ne perçoivent alors qu’une commission dérisoire, calculée sur les frais d’annulation, parfois limités à 10 ou 20 % du montant initial. Le résultat : une charge administrative supplémentaire, un revenu quasi nul, voire une perte sèche. Un changement de cap assumé Face à cette injustice, Penta’s USA et Silverjet changent les règles du jeu. Désormais, dès la confirmation de la réservation, l’agent recevra une commission calculée sur le prix total de vente , même en cas d’annulation ultérieure du dossier. Pieter Demuynck , fondateur de Penta’s USA, explique : « Avec près de 30 ans d’expérience en tant qu’agent de voyages, j’ai moi-même vécu cette frustration. Une annulation, c’est souvent synonyme de travail perdu et de rémunération inexistante. Nous avons donc décidé, chez Penta’s USA, de ne plus pénaliser les agents dans ces cas-là. » Une philosophie partagée par Silverjet Wim David , de Silverjet, partage cet engagement : « Dès que Pieter m’a présenté son idée, j’ai tout de suite adhéré. Chez Silverjet, nous croyons en une collaboration forte avec les agences de voyages. Un dossier annulé ne doit pas effacer les efforts fournis. C’est pourquoi nous garantissons également la commission complète, quel que soit le sort de la réservation. » Vers un nouveau standard dans le secteur ? Ce geste fort pourrait bien créer un précédent. Penta’s USA et Silverjet souhaitent ainsi inspirer d’autres opérateurs du secteur à reconsidérer leur politique de rémunération en cas d’annulation. ETIENNE

  • L’intelligence artificielle transforme le tourisme : menace ou opportunité pour les agences de voyages belges ?

    A l’heure où l’intelligence artificielle (IA) redéfinit notre quotidien, le secteur du tourisme n’échappe pas à cette révolution. Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs se tournent vers l’IA pour planifier leurs vacances, au détriment des publicités traditionnelles. Une tendance qui soulève une question centrale : les agences de voyages belges doivent-elles s’en inquiéter… ou saisir cette opportunité pour évoluer ? L’IA redéfinit le parcours du voyageur Les outils basés sur l’intelligence artificielle permettent aux utilisateurs d’organiser un séjour en quelques clics, avec une précision et une personnalisation inégalées. Au lieu de consulter des dizaines de sites ou de subir des publicités parfois peu pertinentes, le voyageur peut simplement interroger une IA pour obtenir des recommandations sur mesure. Que ce soit via Google, ChatGPT ou des plateformes spécialisées, l’IA s’impose comme un nouveau conseiller de confiance. En outre, l’essor des bloqueurs de publicités et la méfiance croissante à l’égard du marketing traditionnel renforcent cette évolution. L’IA offre un contenu perçu comme utile, neutre et adapté, ce qui séduit de plus en plus d’internautes. Les agences belges face au changement Loin d’ignorer cette évolution, plusieurs agences de voyages en Belgique prennent déjà le virage technologique. Le label CERTA pour rassurer les clients Face à la montée des fraudes en ligne, la Belgique a lancé le label CERTA (Certified Travel Agent), qui garantit le sérieux et la transparence des agences agréées. Ce label vise à restaurer la confiance des consommateurs en période de bouleversements numériques. L’IA : concurrente ou alliée ? Si certaines agences redoutent une perte de clientèle, d’autres voient dans l’IA un puissant levier de transformation. Automatiser les devis, créer des itinéraires sur mesure, prédire les attentes du client, proposer une assistance proactive… autant de tâches où l’IA complète parfaitement l’expertise humaine. Des solutions  permettent déjà à de nombreuses agences de centraliser leurs offres, d’optimiser la gestion des réservations et de mieux répondre aux besoins spécifiques des voyageurs. Conclusion L’intelligence artificielle n’est pas la fin des agences de voyages, mais le début d’une nouvelle ère. Celles qui sauront l’intégrer dans leur modèle continueront à jouer un rôle essentiel, en combinant l’efficacité des machines avec la chaleur du contact humain. Dans cette course à l’innovation, la Belgique semble bien partie pour montrer la voie. ETIENNE

  • Nomination de Christophe Segaert à la tête de l’aéroport de Charleroi : décision stratégique ou choix politique déguisé ?

    La nomination récente de Christophe Segaert en tant que nouveau CEO de Brussels South Charleroi Airport (BSCA) ne passe pas inaperçue. Si le conseil d’administration salue une décision stratégique, certains observateurs et syndicats s’interrogent : s’agit-il d’un véritable choix de compétence ou d’un parachutage politique ? Un profil sans expérience aéroportuaire Christophe Segaert, diplômé de l’École de commerce Solvay, affiche un parcours marqué par des postes de direction dans le secteur privé, notamment comme CEO de SERIS BeNeLux (sécurité), CEO d’Artoos Group (impression/marketing), et vice-président chez VOO (télécom). Une expérience managériale solide, certes, mais aucun lien direct avec la gestion d’un aéroport ou du secteur aérien. Cette absence d’expérience spécifique a nourri les critiques, notamment du côté syndical. Michel Gretzer (CSC-Transcom) ne mâche pas ses mots : « Les dés étaient pipés. Le président du conseil d'administration avait son candidat. Ce choix n’est pas neutre, c’est une décision orientée par des considérations internes. » Un climat social déjà tendu Le contexte de la nomination est lui aussi sensible. L’ancien CEO, Philippe Verdonck, a quitté ses fonctions dans un climat houleux, marqué par des tensions sociales persistantes, des désaccords stratégiques, et des critiques sur la gestion sécuritaire de l’aéroport. Le changement à la tête de BSCA intervient donc à un moment charnière, où les défis ne manquent pas : relance post-COVID, transition environnementale, négociations avec les compagnies low-cost, et amélioration des relations sociales. Une décision à lecture multiple Officiellement, le conseil d’administration de BSCA a approuvé la nomination de Segaert à l’unanimité. Pour ses partisans, son profil de manager expérimenté, à la tête de groupes aux enjeux complexes, est un atout pour redéfinir la stratégie de l’aéroport et restaurer le dialogue social. Mais en coulisses, certains dénoncent un recrutement opaque, motivé par des logiques politiques ou personnelles. La composition du conseil d’administration, dans laquelle siègent plusieurs représentants du monde politique et économique wallon, alimente ces soupçons. Quel avenir pour BSCA ? Avec cette nomination, BSCA parie sur un profil extérieur au sérail aéroportuaire pour insuffler un nouveau souffle à sa gouvernance. Reste à voir si cette stratégie s’avérera payante dans un secteur aussi technique et réglementé. Christophe Segaert est désormais attendu au tournant. Ses premiers mois à la tête de l’aéroport seront scrutés de près par les employés, les partenaires institutionnels et les compagnies aériennes. La réussite de son mandat dépendra de sa capacité à convaincre qu’il est bien plus qu’un « CEO parachuté »… mais le pilote qu’il faut à Charleroi pour faire décoller un nouveau cap. ETIENNE

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