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  • Aéroports belges paralysés : le tourisme paie la facture des drones fantômes

    Les incursions de drones non autorisés autour des aéroports civils belges se multiplient et plongent tout le secteur du voyage dans l’incertitude. À Bruxelles-National, Charleroi, Liège ou encore Ostende, plusieurs incidents récents ont entraîné la suspension temporaire du trafic aérien . Des appareils souvent indétectables, sans origine identifiée , qui provoquent retards, déroutements et annulations — et un impact économique majeur pour l’ensemble de la chaîne touristique. Des minutes qui coûtent des milliers d’euros Chaque interruption coûte cher : jusqu’à 10 000 € par minute de perturbation selon les estimations du secteur aérien. Un vol dérouté peut atteindre 25 000 € de pertes opérationnelles (carburant, équipage, hébergement, compensation).Lors de journées de forte affluence, la facture totale pour les compagnies, les aéroports et les prestataires dépasse souvent le demi-million d’euros . Pour les agences de voyages, c’est un autre type de coût : surcharge de travail, clients frustrés et incertitude logistique . Réponse des autorités : vigilance, mais pas encore de solution miracle Le SPF Mobilité et Transports , Skeyes et la Police fédérale ont renforcé la détection et la surveillance autour des zones sensibles .Des systèmes anti-drones sont en déploiement progressif, notamment à Zaventem. Chaque intrusion fait l’objet d’une enquête judiciaire , car ces actes peuvent être considérés comme une mise en danger volontaire de la sécurité aérienne , une infraction pénale grave passible de prison et d’amendes lourdes. Mais malgré ces efforts, les auteurs restent rarement identifiés . Les drones sont pilotés à distance, souvent à partir de zones non couvertes par les radars. Et les assurances ? Retard de vol : généralement couvert au-delà de 4 à 6 heures, quelle qu’en soit la cause. Annulation : indemnisée uniquement si le vol est officiellement annulé. Responsabilité civile : applicable seulement si le pilote fautif est retrouvé. En clair : peu de recours concrets pour les voyageurs et les agences , hormis les garanties standard. Le secteur réclame des actions fortes Face à ces incidents répétés, les acteurs du voyage — compagnies, tour-opérateurs, fédérations professionnelles — demandent des mesures plus radicales :neutralisation immédiate des drones intrusifs, sanctions exemplaires et renforcement des technologies de détection. “Nous naviguons dans l’inconnu, avec un risque réel pour la sécurité et l’économie du voyage”, confie un responsable d’agence bruxelloise. Tant que ces intrusions ne seront pas maîtrisées, chaque vol pourra être menacé par l’invisible , et chaque retard payé par tout un secteur . ETIENNE

  • EuroAirlines annule ses vols au départ de Bruxelles : un nouveau casse-tête pour les agences de voyage belges. On vous avait prévenu...

    Bruxelles, octobre 2025 — Nouveau coup dur pour les agences de voyage belges : EuroAirlines vient d’annoncer l’annulation de l’ensemble de ses vols au départ de Bruxelles. Une décision brutale qui plonge de nombreux professionnels dans la tourmente, une fois de plus contraints de gérer la colère des clients, les remboursements et les relogements sur d’autres compagnies. Une « compagnie régulière » seulement en apparence Derrière son image de transporteur européen ambitieux, EuroAirlines n’a jamais réellement fonctionné comme une compagnie régulière. Ses vols étaient opérés via des accords de location et de sous-traitance, sans licence propre ni flotte stable. En juillet dernier, l’entreprise avait pourtant annoncé en grande pompe le lancement de liaisons vers les Caraïbes depuis Bruxelles, promesse qui n’aura tenu que quelques semaines avant d’être purement abandonnée. Les agences de voyage en première ligne Pour les agences belges, c’est un scénario bien connu : des clients mécontents, des dossiers à réorganiser, et des coûts supplémentaires à absorber.« Nous avions déjà des doutes sur la fiabilité de cette compagnie, mais la demande des clients pour des tarifs attractifs nous a poussés à tenter l’expérience », confie un agent de voyage bruxellois.Résultat : des dizaines de passagers laissés sur le carreau et des solutions de remplacement difficiles à trouver en haute saison. Les Tagueurs du Voyage avaient prévenu Cette débâcle n’aura surpris qu’à moitié les professionnels les plus attentifs. Dans sa newsletter du 7 juillet dernier , Les Tagueurs du Voyage , média spécialisé et influent dans le secteur belge, avait déjà alerté sur les risques liés à EuroAirlines , évoquant « une structure fragile, sans garanties opérationnelles solides ».Une mise en garde qui, malheureusement, s’avère aujourd’hui tristement justifiée. Un rappel à la vigilance Cet épisode vient renforcer un constat partagé par de nombreux acteurs du tourisme : la nécessité de vérifier les licences, les garanties et la solidité financière des compagnies dites “hybrides”, qui se présentent comme régulières tout en opérant sous un modèle charter.Plusieurs associations professionnelles appellent désormais à un encadrement plus strict de ce type d’opérateur, afin de protéger les voyageurs et les agences partenaires. En résumé : EuroAirlines annule tous ses vols au départ de Bruxelles. L’entreprise n’était pas une véritable compagnie régulière, mais un opérateur charter déguisé. Les agences belges doivent gérer les conséquences. Les Tagueurs du Voyage avaient dès juillet mis en garde contre ce risque. Le secteur appelle à davantage de vigilance et de régulation. ETIENNE

  • BTExpo 2025 : les inscriptions sont ouvertes ! 

    Agents de voyages, pros du tourisme, responsables de groupes ou écoles : BTExpo, c’est le rendez-vous B2B incontournable en Belgique . Réservez dès aujourd’hui votre badge gratuit et assurez votre place ! Au programme :  Plus de 160 exposants venant partager leurs nouveautés  Des conférences inspirantes sur les grands enjeux du secteur  Des rendez-vous ciblés et de vraies opportunités de contact  Une ambiance conviviale où business et networking se renforcent mutuellement En plus, BTExpo vous facilite la vie : Horaire élargi : workshop de 9h30 à 18h. Networking lunch offert pour les agents de voyages. Cocktail de clôture de 18h à 21h30 pour prolonger les échanges. Parking gratuit et ticket de train SNCB offert pour vous déplacer sans stress. Rendez-vous : 17 novembre 2025 – Van der Valk Nivelles 18 novembre 2025 – KAA Gent Arena Inscrivez-vous dès maintenant : www.btexpo.com

  • Air France-KLM et Lufthansa montent au front contre le Qatar : le ciel européen sous tension

    Les deux plus grands groupes aériens européens, Air France-KLM et le groupe Lufthansa , ont lancé une offensive commune contre ce qu’ils considèrent comme une distorsion de concurrence dans le ciel européen. Au cœur du différend : l’ accord aérien entre l’Union européenne et le Qatar , qui permet à Qatar Airways d’opérer librement vers de nombreuses villes européennes sans être soumise aux mêmes obligations réglementaires que les compagnies de l’UE. Des règles différentes, un marché déséquilibré Les transporteurs européens pointent du doigt un désavantage structurel.Alors qu’ils doivent respecter des exigences environnementales strictes – comme l’utilisation croissante de carburants durables (SAF) dans le cadre du règlement ReFuelEU Aviation –, les compagnies du Golfe n’y sont tenues que sur les vols au départ de l’Europe.De plus, les compagnies européennes participent au marché du carbone (ETS) et publient des comptes détaillés soumis aux règles d’aides d’État, contrairement à leurs concurrentes du Golfe, souvent soutenues par leurs gouvernements. Une demande de “réciprocité” Les dirigeants d’Air France-KLM et de Lufthansa appellent Bruxelles à réviser l’accord UE-Qatar , voire à en suspendre certaines dispositions.Leur objectif : instaurer une “neutralité compétitive” , où tous les acteurs – européens ou non – seraient soumis aux mêmes contraintes environnementales, sociales et financières.Lufthansa parle d’un accord “radicalement inégal”, tandis qu’Air France-KLM insiste sur la nécessité d’une concurrence “équitable et durable”. Un enjeu direct pour le marché belge Pour le secteur du voyage en Belgique, cette bataille n’est pas théorique.Le pays est directement concerné via Brussels Airlines , membre du groupe Lufthansa, et par la proximité des grands hubs européens – Paris-CDG et Amsterdam-Schiphol – utilisés par de nombreux voyageurs belges. Les liaisons long-courrier vers l’ Asie , l’ Afrique et l’ Océanie sont les plus exposées : Qatar Airways, Emirates ou Etihad proposent des tarifs souvent inférieurs grâce à leurs hubs du Golfe (Doha, Dubaï, Abu Dhabi), optimisés pour les correspondances. Les groupes européens peinent à rivaliser sur le plan des coûts et redoutent un transfert progressif du trafic de correspondance hors d’Europe. Des répercussions possibles pour les agences et TMC belges Les professionnels belges du voyage pourraient voir : une évolution tarifaire sur certaines routes long-courrier, une redistribution des flux entre hubs européens et du Golfe, une pression accrue sur les marges dans le segment affaires et ONG, notamment vers l’Afrique, fief historique de Brussels Airlines. Ce débat intervient aussi dans un contexte de transition durable du transport aérien , où la question du coût environnemental et du “juste prix” du billet d’avion devient stratégique. Une question de souveraineté européenne Derrière le dossier économique se cache un enjeu politique plus large :les compagnies européennes plaident pour une souveraineté aérienne européenne – autrement dit, la capacité du continent à maintenir un réseau long-courrier compétitif face aux puissances du Golfe et d’Asie. Pour les agences belges, tour-opérateurs et travel managers, l’enjeu est double : Informer leurs clients sur ces dynamiques qui influencent les prix et les choix de routes. Anticiper les impacts possibles sur l’offre long-courrier au départ ou via la Belgique. En résumé L’offensive d’Air France-KLM et de Lufthansa contre l’accord UE-Qatar ouvre un débat de fond sur l’avenir du transport aérien européen : même ciel, mêmes règles ? Pour les professionnels belges du voyage, cette question n’est pas seulement institutionnelle : elle conditionne directement l’équilibre tarifaire, la compétitivité des hubs européens et l’accès du public belge au monde long-courrier. ETIENNE

  • ANA et Brussels Airport : dix ans de succès et 550 000 passagers entre la Belgique et le Japon

    Bruxelles, 29 octobre 2025 — All Nippon Airways (ANA) et Brussels Airport Company (BAC) ont célébré cette semaine le dixième anniversaire de la liaison directe entre Bruxelles et Tokyo. Depuis son lancement en octobre 2015, plus de 550 000 passagers ont voyagé entre la Belgique et le Japon à bord des appareils d’ANA, confirmant l’importance stratégique de cette connexion pour le tourisme et les affaires. Une célébration empreinte d’amitié La cérémonie s’est tenue à la porte B5 de Brussels Airport , en présence de représentants des agences de voyages, de partenaires commerciaux et des passagers en partance pour Tokyo , agréablement surpris par l’événement.L’ambiance festive a été soulignée par un mini-concert offert par une violoniste japonaise , rendant hommage à la culture nippone et à la relation entre les deux pays. Au cours de la soirée, les trois intervenants ont unanimement salué la coopération durable et le respect mutuel qui unissent ANA et Brussels Airport : Hiroyuki Miyagawa , Vice Président Exécutif   EMEA d'ANA , a remercié BAC et les voyageurs pour une décennie de confiance et de succès partagés. Masahiro Mikami , ambassadeur du Japon en Belgique , a évoqué un « pont durable entre nos deux nations, sur les plans touristique, commercial et culturel ». Sylvie Van den Eynde , Chief Passenger Aviation Officer chez Brussels Airport , a rendu hommage à la résilience et la dévotion des équipes des deux partenaires. Malgré les défis mondiaux de la dernière décennie, notamment la pandémie COVID 19 et les fluctuations économiques, ANA est restée engagée à maintenir ce lien vital.  En octobre 2020,la compagnie aérienne a temporairement converti la ligne en service cargo pour transporter des biens de 1ère nécessité et des vaccins contre le COVID 19, avant de reprendre progressivement le transport de passagers? Des vols spéciaux ont également été affrétés pour soutenir la communauté japonaise en Belgique, ou encore pour transporter les équipes olympiques et paralympiques belges vers Tokyo.   Opérant actuellement 2 vols hebdomadaires, ANA va augmenter la fréquence à 3 vols par semaine à partir de mars 2026, renforçant ainsi son engagement envers les marchés belge et européen. 2026 : 160 ans de relations belgo-japonaises L’année prochaine marquera le 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la Belgique et le Japon . Plusieurs événements culturels et touristiques sont prévus pour célébrer cette amitié, dont une présence japonaise exceptionnelle lors de l’Ommegang à Bruxelles — un rendez-vous à ne pas manquer pour les acteurs du tourisme et les passionnés du Japon. Un lien exclusif et stratégique ANA demeure aujourd’hui la seule compagnie à offrir un vol direct entre Brussels Airport et Tokyo (Narita) , consolidant ainsi la connectivité entre l’Europe et l’Asie et confirmant le rôle central de Brussels Airport comme hub international. ETIENNE

  • Lufthansa muscle son hub de Munich – mais snobe Brussels Airlines sur Johannesburg

    Le transporteur allemand dévoile un programme hivernal ambitieux depuis Munich, avec 184 destinations dans 68 pays. Le retour de plusieurs liaisons long-courrier et l’arrivée de nouveaux vols touristiques marquent une reprise solide du trafic. Mais la réattribution de Johannesburg à Lufthansa, plutôt qu’à Brussels Airlines, interroge sur la cohérence interne du groupe. Munich, moteur du redéploiement long-courrier Pour l’hiver 2025-2026, Lufthansa renforce son réseau intercontinental depuis Munich avec le retour de Riyad , Johannesburg et São Paulo . Riyad : trois vols hebdomadaires en Airbus A350-900, symbole du rapprochement germano-saoudien après huit ans d’interruption. Johannesburg et São Paulo : deux routes suspendues pendant la pandémie et désormais rétablies, marquant la reconquête des marchés émergents. L’Airbus A380 retrouve également quatre grandes destinations – Bangkok, Delhi, Los Angeles et San Francisco – consolidant Munich comme hub premium du réseau Lufthansa. Tourisme et connectivité en expansion La filiale Discover Airlines lance une nouvelle liaison Munich–Punta Cana (jusqu’à trois vols par semaine) pour répondre à la demande hivernale vers les Caraïbes. Côté moyen-courrier, plusieurs nouveautés dynamisent l’offre : Casablanca (opérée par Royal Air Maroc) dès le 20 octobre 2025. Sharjah (opérée par Air Arabia) à partir du 15 décembre 2025. Et des renforcements vers Tromsø, Bristol, Héraklion, Bucarest et Paris-Orly. Un programme de reprise et de puissance Avec 184 destinations dans 68 pays , opérées par 81 compagnies , Munich s’affirme comme la plateforme mondiale du groupe Lufthansa .Cette montée en puissance repose sur les flottes A350 et A380 , garantes d’efficacité énergétique et de capacité accrue. Johannesburg : un choix qui fait débat Le retour de Johannesburg aurait pu être confié à Brussels Airlines , filiale réputée pour son expertise africaine .Une telle répartition aurait favorisé la synergie intra-groupe et la valorisation du savoir-faire africain de la compagnie belge. En conservant cette ligne à son nom, Lufthansa affirme sa volonté de centraliser les routes long-courrier à haut rendement , au risque de marginaliser ses filiales régionales . Brussels Airlines regarde vers le Kilimandjaro Malgré cette mise à l’écart sur Johannesburg, Brussels Airlines prépare une belle nouveauté pour 2026 : une nouvelle liaison vers le Kilimandjaro , qui renforcera encore son réseau africain et confirmera son rôle de passerelle européenne vers le continent. Une ouverture qui mérite un merci , et qui montre que, même si toutes les routes ne mènent pas à Johannesburg, Brussels Airlines continue de gravir les sommets. ETIENNE

  • Saviez-vous que ? - D'un fidèle lecteur

    Le Sentier de l’Amour devient payant : Cinque Terre en crise face à ses propres mesures anti-tourisme Pour lutter contre le surtourisme, les autorités italiennes ont imposé des restrictions inédites à Cinque Terre : entrée payante pour le célèbre Sentier de l’Amour, amendes pour port de sandalettes et limitation du trafic maritime. Mais ces décisions se retournent contre l’économie locale, avec une chute marquée des nuitées et des revenus touristiques. (Source: Tourinews) Perché sur la côte ligure, le site classé au patrimoine mondial de l’Unesco de Cinque Terre est longtemps apparu comme une carte postale vivante — avant de devenir victime de son succès. Face à l’afflux annuel de quelque quatre millions de visiteurs, les autorités locales ont décidé de serrer la vis. Mais les mesures censées protéger ce joyau menacent aujourd’hui sa vitalité économique. La plus emblématique d’entre elles touche la  Via dell’Amore , rebaptisée ici  Sentier de l’Amour , souvent présentée comme la promenade la plus romantique du monde. Depuis cette année, son accès est soumis à réservation et à un ticket d’entrée à partir de 12,50 euros. Une initiative censée réguler le flux touristique… mais qui dissuade nombre de visiteurs. Autre mesure controversée : l’interdiction pure et simple des tongs et sandales jugées inadaptées sur les sentiers de randonnée. Les contrevenants s’exposent à des amendes allant de 50 à 2.500 euros. Sur mer aussi, les règles se durcissent : seule la navigation électrique est désormais autorisée dans la zone à trafic limité. Si ces restrictions visent à préserver les paysages fragiles du parc national, leur impact économique inquiète. D’après l’Observatoire du Tourisme de Ligurie, cité par le quotidien  Merkur , les communes de Vernazza et Levanto ont enregistré au premier semestre 2025 une baisse des nuitées de 16,3 % et 9 % respectivement — soit près de 50.000 nuitées en moins par rapport à l’an dernier. Les pertes pour les petits commerces et restaurants atteindraient 10 millions d’euros. « Nous sommes revenus au niveau de fréquentation de 2012, lorsque le Sentier de l’Amour avait été fermé à cause d’un glissement de terrain », observe Fabrizia Pecunia, la maire de Riomaggiore. Même durant la semaine de Ferragosto, traditionnel pic estival, certaines plages horaires du sentier sont restées inoccupées — du jamais-vu à Cinque Terre. Entre la protection du patrimoine et la survie économique, la région ligure semble désormais chercher le juste équilibre entre amour… et désamour touristique. MAX

  • Brussels Airlines : tension sociale, vigilance recommandée pour les professionnels du voyage

    Des licenciements qui ravivent la tension sociale Brussels Airlines traverse actuellement une nouvelle zone de turbulences sociales. Trois hôtesses de l’air ont récemment été licenciées après s’être déclarées “unfit to fly” (non aptes à voler) à la suite d’un signalement d’insectes à bord d’un appareil.Les syndicats CNE/ACV Puls et BBTK/SETCA dénoncent une sanction “disproportionnée” et une atteinte au droit fondamental du personnel navigant à refuser un vol en cas de doute sur la sécurité ou la santé . Ces renvois sont perçus comme un précédent inquiétant et ont déclenché une vague d’indignation au sein du personnel. Les organisations syndicales évoquent déjà la possibilité d’ actions sociales si le dialogue avec la direction n’aboutit pas rapidement. Un risque réel de perturbations à court terme Bien qu’aucun préavis officiel de grève n’ait encore été communiqué, la situation est jugée hautement sensible .Les précédents mouvements sociaux dans l’aérien belge (Brussels Airlines, Swissport, Skeyes…) ont montré qu’un appel à la grève peut survenir avec un délai de préavis limité , notamment en période de tension. Les acteurs du tourisme belge — agences de voyages, tour-opérateurs, travel managers — sont donc invités à suivre de près l’évolution de ce dossier et à anticiper d’éventuelles perturbations sur les vols opérés par Brussels Airlines dans les prochains jours ou semaines. En résumé Le licenciement de trois membres d’équipage pour motif “unfit to fly” a provoqué une onde de choc interne.Les syndicats dénoncent une atteinte aux droits du personnel et n’excluent pas des actions de grève .Dans un contexte où le transport aérien reste sous pression, la prudence s’impose pour tous les acteurs du voyage belge. ETIENNE

  • BTExpo 2025 : les inscriptions sont ouvertes ! 

    Agents de voyages, pros du tourisme, responsables de groupes ou écoles : BTExpo, c’est le rendez-vous B2B incontournable en Belgique . Réservez dès aujourd’hui votre badge gratuit et assurez votre place ! Au programme :  Plus de 160 exposants venant partager leurs nouveautés  Des conférences inspirantes sur les grands enjeux du secteur  Des rendez-vous ciblés et de vraies opportunités de contact  Une ambiance conviviale où business et networking se renforcent mutuellement En plus, BTExpo vous facilite la vie : Horaire élargi : workshop de 9h30 à 18h. Networking lunch offert pour les agents de voyages. Cocktail de clôture de 18h à 21h30 pour prolonger les échanges. Parking gratuit et ticket de train SNCB offert pour vous déplacer sans stress. Rendez-vous : 17 novembre 2025 – Van der Valk Nivelles 18 novembre 2025 – KAA Gent Arena Inscrivez-vous dès maintenant : www.btexpo.com

  • Les centenaires et presque centenaires du voyage belge

    Un siècle de savoir-faire, de famille et de résilience Certaines agences belges ont traversé les guerres, les crises économiques, la montée du digital et la pandémie. Elles incarnent un modèle de pérennité, de proximité et de compétence humaine qui continue d’inspirer le secteur. Des pavés de Namur aux vitrines de Knokke, en passant par les ruelles de Sint-Truiden et les boulevards bruxellois, ces maisons centenaires — ou presque — témoignent d’un patrimoine vivant : celui du voyage à la belge . 1. Un héritage vivant Le commerce du voyage en Belgique s’est structuré dès le début du XXᵉ siècle : d’abord autour des excursions ferroviaires et des pèlerinages, puis avec les premiers tours organisés. Les agences familiales ont façonné le paysage du tourisme belge — souvent depuis plusieurs générations — en plaçant le service et la confiance au cœur de leur mission. La longévité n’est jamais un hasard : elle naît d’un équilibre entre fidélité, rigueur et capacité d’adaptation. Beaucoup perpétuent cette tradition, modernisée mais fidèle à ses fondements. 2. Wallonie : la fidélité comme moteur Voyages Copine (Namur) Fondée en 1936 , Voyages Copine demeure une référence en Wallonie. L’entreprise, toujours familiale, a su se diversifier tout en gardant son ADN de conseil et de proximité : création de la marque Wanderlust pour le sur-mesure, ouverture au MICE, développement d’une offre haut de gamme. Enseignement : moderniser sans rompre le lien personnel reste la clé d’une relation client durable. Voyages Léonard (Verviers) Depuis plus de 70 ans, Voyages Léonard conjugue transport, tour-opérating et distribution. Son expertise dans les circuits accompagnés et les voyages de groupe en fait une institution wallonne. Enseignement : la diversification des activités assure la stabilité à long terme. 3. Flandre : excellence, lignée et ancrage Continental Tours (Knokke-Heist) Fondée en 1926 , Continental Tours fêtera donc ses 100 ans en 2026 , ce qui en fait l’une des plus anciennes agences de voyage encore en activité en Belgique.Basée à Knokke-Heist, cette maison familiale a grandi avec la clientèle haut pouvoir d’achat du littoral, en développant des voyages sur mesure, des croisières, du long-courrier et un service de conseil personnalisé. Après avoir intégré Albion Tours (Heist), l’entreprise a choisi de se concentrer sur son flagship de Knokke , véritable vitrine de son expertise. Aujourd’hui dirigée par la troisième génération , Dirk Overstraete et Michèle Wittesaele , Continental Tours illustre le modèle premium belge : moins de points de vente, plus de valeur ajoutée . Enseignement : Continental Tours démontre qu’une agence centenaire peut rester moderne en misant sur la qualité, la relation humaine et la confiance. De Blauwe Vogel (Sint-Truiden, Limbourg) De Blauwe Vogel est une véritable institution flamande, à la croisée du transport et du tourisme organisé.Officiellement fondée à la fin des années 1920 , l’entreprise revendique des racines familiales remontant à 1609 , lorsque les ancêtres Carlier exploitaient déjà une ligne de diligence en Europe du Sud — un héritage unique en Europe. Le nom De Blauwe Vogel (“L’Oiseau Bleu”) apparaît à Sint-Truiden à la fin des années 1920, inspiré du célèbre bolide Blue Bird , symbole de vitesse et de modernité.Au fil du temps, la société élargit son offre : pèlerinages, excursions en autocar, puis circuits accompagnés complets.Dans les années 1950-1970, les voyages vers Lourdes , la Côte d’Azur et l’Italie asseyent sa réputation.Sous la direction de Willy-Paul Carlier , puis de Trudo Carlier , De Blauwe Vogel devient un acteur majeur du voyage organisé flamand, combinant production propre , accompagnement maison et fidélité client . Aujourd’hui, la maison poursuit cette tradition : une équipe fidèle, des programmes conçus en interne, des présentations-destinations dans son propre auditorium et une approche profondément humaine du voyage.Elle incarne la continuité d’un modèle où l’histoire et le service sont indissociables. Enseignement : De Blauwe Vogel incarne la quintessence de l’agence flamande historique : enracinée localement, familiale et innovante sans jamais renier son âme. 4. Bruxelles : le carrefour historique du voyage La capitale, carrefour institutionnel et économique, a longtemps été le cœur administratif du tourisme belge.De nombreuses agences y ont vu le jour — certaines subsistent aujourd’hui sous forme modernisée ou spécialisée.Bruxelles demeure un pôle clé du voyage d’affaires , du tourisme diplomatique et du voyage sur mesure international , où la réactivité et la compétence priment sur le volume. Enseignement : à Bruxelles, la spécialisation et la personnalisation sont les atouts des agences de demain. 5. Les leçons d’un siècle de voyage Capitaliser sur l’histoire L’ancienneté inspire confiance : elle prouve la compétence et la solidité dans un secteur en mutation constante. Allier tradition et innovation Digitalisation, image de marque, offres sur mesure : la modernité renforce le patrimoine, elle ne le remplace pas. Miser sur la proximité humaine L’écoute et le service personnalisé demeurent le cœur du métier — une valeur qu’aucune plateforme ne peut reproduire. Rationaliser intelligemment Mieux vaut un point de vente fort qu’un réseau dispersé : l’exemple de Continental Tours en est la preuve. Conclusion En 2025, deux maisons belges peuvent revendiquer un ancrage centenaire ou quasi-centenaire toujours actif : Continental Tours à Knokke-Heist (1926) et De Blauwe Vogel à Sint-Truiden (fin des années 1920). Elles symbolisent la longévité, la passion et la compétence artisanale du voyage à la belge. À leurs côtés, des acteurs historiques comme Voyages Copine et Voyages Léonard rappellent que la réussite durable repose sur une même équation : la confiance du client, le professionnalisme du conseiller et la capacité à se réinventer sans renier son âme. Les maisons du voyage belge ne vivent pas de leur passé : elles en font une force pour bâtir l’avenir. Etienne

  • Dépose-minute : Charleroi fait payer, Zaventem s’en sort mieux

    Tour du monde (et de Belgique) des zones « Kiss & Fly » dans les aéroports Les temps changent jusque devant les terminaux ! Longtemps gratuit, le simple fait de déposer un passager à l’aéroport devient, dans de nombreux pays, un service… payant. Objectif affiché : réguler le trafic, réduire les émissions et dissuader les stationnements abusifs. Mais pour les voyageurs et les pros du secteur, la facture peut surprendre. Petit comparatif. En Belgique : Charleroi fait payer, Brussels Airport plus souple Charleroi (CRL) Depuis quelque temps, le Brussels South Charleroi Airport a instauré un système payant pour les déposes rapides. Zone Express Parking : 0–3 min = 2 €, 3–30 min = 3 €.Même pour un arrêt éclair, impossible d’y échapper.Une alternative existe : le parking P4 , gratuit ou à bas coût, mais situé à plus de 15 minutes de marche du terminal — une vraie expédition avec des valises ou par mauvais temps. Brussels Airport (Zaventem) À Zaventem, la politique est plus souple et plus lisible : 10 minutes gratuites (une fois par heure) devant le terminal, puis 12 € + 3 €/min au-delà.Cela permet réellement de déposer un passager sans stress ni coût immédiat.Dans la pratique, Brussels Airport offre donc la meilleure expérience “dépose-minute” en Belgique : rapide, gratuite dans la limite du raisonnable, et bien organisée. Ailleurs dans le monde : du tout gratuit au tout payant Région Exemple Politique Royaume-Uni Heathrow, Gatwick, Manchester Presque tout est payant dès l’entrée (env. £6–£7 pour 10 min). Amendes si non-paiement. Europe continentale Francfort, Rome, Madrid, Copenhague En général 10–15 min gratuites . Payant au-delà. États-Unis New York JFK, Chicago, San Francisco Gratuit pour la dépose active ; zones « cell-phone lot » gratuites pour attendre. France Paris-CDG & Orly De plus en plus de zones payantes (env. 15–20 € si > 10 min). Alternatives : parkings avec 10 min gratuites. Tendance claire : les aéroports britanniques et certains hubs français mènent la course aux frais, tandis que les aéroports européens continentaux maintiennent encore une certaine tolérance. Ce qu’il faut retenir pour les pros du voyage Informer les clients : préciser qu’à Charleroi, même 2 minutes coûtent 2 €. Recommander Zaventem pour les départs rapides — plus simple et souvent sans frais. Prévoir du temps si l’on choisit le P4 de Charleroi : 15 à 25 minutes de marche jusqu’au terminal. Anticiper à l’étranger : surtout au Royaume-Uni, où tout dépassement se paye cher. En conclusion En matière de dépose-minute, Brussels Airport (Zaventem) sort clairement gagnant en Belgique .Charleroi reste pratique pour les compagnies low-cost, mais son système payant et la distance du P4 refroidissent les passagers pressés.À l’international, la Belgique reste dans la moyenne européenne : ni la plus chère, ni la plus souple — mais avec un vrai modèle à suivre à Zaventem. ETIENNE

  • America the Beautiful : une campagne inspirante pour redonner envie de (re)découvrir les États-Unis

    Brand USA a lancé « America the Beautiful » , une ambitieuse campagne mondiale de promotion touristique qui célèbre la diversité, la beauté et l’hospitalité des États-Unis. Présentée lors du Travel Week U.K. & Europe 2025 , cette initiative marque une nouvelle ère pour la stratégie marketing internationale de l’organisation. La campagne met l’accent sur les personnes, les cultures et les expériences humaines qui font la richesse du pays, plutôt que sur les seules destinations. À travers des récits inspirants , des outils de planification basés sur l’intelligence artificielle et un nouveau site multilingue interactif , Brand USA souhaite reconnecter les voyageurs du monde entier avec l’esprit authentique des États-Unis. Lancée à un moment clé, alors que le tourisme international vers les États-Unis s’interroge sur sa trajectoire future , America the Beautiful prépare le terrain pour une année 2026 exceptionnelle, marquée par la Coupe du monde de football , le 250e anniversaire de l’indépendance américaine et le centenaire de la Route 66 . Les premiers résultats sont prometteurs : la campagne suscite une forte adhésion émotionnelle et un renouvellement d’intérêt pour visiter les États-Unis . En unifiant ses efforts marketing et ses initiatives commerciales à l’échelle mondiale, Brand USA envoie un message clair et optimiste : l’Amérique reste une terre d’expériences, de diversité et d’inspiration. ETIENNE

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