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Crédit vacances : un client sur dix s’endette pour partir… et les agences belges sont (peu) préparées

  • Etienne De Nil
  • il y a 22 heures
  • 2 min de lecture
Un Belge sur 10 contracte un prêt pour partir en vacances. Chez les moins de 27 ans, c’est un sur cinq. Ce chiffre, encore tabou dans le secteur, est pourtant une réalité commerciale que les agences de voyages belges ne peuvent plus ignorer.

Un marché qui existe déjà… mais sans vous ?


Les prêts vacances sont bel et bien en forte croissance en Belgique. Des acteurs comme ING, KBC, Beobank ou Mozzeno proposent des crédits de 500 à 50 000 €, à un TAEG moyen de 7 à 8 %, pour financer circuits, séjours ou voyages de noces.

 Ce sont vos clients… mais ils passent par leur banque au lieu de vous le dire.

Résultat : vous vendez la prestation, mais vous laissez la relation financière à un tiers, voire perdez une vente si l’obtention du crédit échoue.


Les jeunes s’endettent pour s’évader


Les moins de 27 ans représentent une cible prioritaire : plus de 20 % financent leurs vacances à crédit, souvent pour des voyages longs, des “grands moments” (PVT, lune de miel, tour du monde). Ils sont prêts à payer plus cher pour vivre l’expérience, même si cela signifie s’endetter.

Et pourtant,  peu d’agences proposent une solution de paiement adaptée à ces profils.


Le paiement fractionné : la grande absente du marché belge


Alors que des solutions comme Alma sont disponibles en Belgique depuis 2022, peu d’agences belges l’ont intégré.

En France, de nombreux acteurs touristiques (tour-opérateurs, OTA, agences) permettent le paiement en 3× ou 4×, parfois jusqu’à 10 fois sans frais.En Belgique, le retard est flagrant, alors que la demande existe.

Les clients attendent cette souplesse. Si ce n’est pas vous, ce sera une plateforme étrangère.


Ce que les pros doivent retenir


Opportunité commerciale immédiate :

  • Attirez les clients jeunes et les budgets moyens avec une offre de paiement souple, sans recours à un crédit bancaire.

  • Convertissez plus facilement les paniers entre 1 500 € et 5 000 €, où l’abandon de panier est élevé.


Protection du client = fidélisation :

  • Vous montrez que vous comprenez ses contraintes.

  • Vous lui évitez un crédit à 8 % pour un voyage éphémère.


Outils disponibles :

  • Alma, Oney, Klarna, ou autres solutions locales compatibles avec les banques belges (Bancontact, SEPA, etc.).


En conclusion : êtes-vous du bon côté du crédit ?


Le financement est déjà là, mais en dehors de votre écosystème.


Soit vous l’intégrez (via une offre simple de paiement fractionné ou un partenariat crédit transparent),

Soit vous restez en marge d’un levier de vente majeur — tout en laissant vos clients s’endetter… sans vous.


ETIENNE


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