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  • Booking.com, Trivago, Expedia : Guerre des géants, hôteliers belges en otage ?

    Depuis plusieurs mois, le géant Booking.com est dans la tourmente. Accusé de pratiques anticoncurrentielles, il est désormais visé par une action collective de plus de 10 000 hôtels européens. À ses côtés dans l’arène numérique du voyage, d’autres poids lourds comme Trivago et Expedia évoluent selon des logiques différentes. Mais tous influencent profondément l’équilibre de l’industrie hôtelière belge. Décryptage d’un bras de fer qui pourrait rebattre les cartes du tourisme en Belgique. Booking.com : le géant tout-puissant sous le feu des critiques Avec une part de marché dominante, Booking.com s’est imposé comme la plateforme de réservation numéro un en Europe . Les voyageurs y réservent hôtels, appartements ou maisons, souvent au meilleur prix. En échange, les hôteliers versent des commissions allant de 12 à plus de 20 % , grignotant d’autant leur rentabilité. Mais c’est surtout la clause de parité tarifaire – qui interdisait aux hôtels de proposer un tarif inférieur sur leur propre site – qui alimente la colère. Jugée illégale par plusieurs juridictions européennes, cette pratique bridait la liberté tarifaire des établissements. Ajoutez à cela des pratiques marketing trompeuses (fausses urgences, réductions fictives, etc.), et l’image de Booking s’effrite auprès des professionnels. Trivago : le comparateur “neutre”... mais pas sans intérêt Trivago, souvent perçu comme un outil impartial de comparaison , joue un rôle plus en retrait : il redirige les utilisateurs vers des sites de réservation (Booking, Expedia, ou les sites d’hôtels). Sa neutralité est toutefois relative : les plateformes paient pour apparaître en meilleure position via un système d’enchères publicitaires . Trivago ne prélève pas de commission sur les réservations, mais monétise fortement la visibilité , rendant la compétition féroce entre OTA (Online Travel Agencies) pour capter les clics. Expedia : le rival américain discret mais redoutable Souvent éclipsé par Booking.com , Expedia est pourtant un acteur majeur . Son modèle est similaire : commissions sur les réservations, forte présence en ligne, et partenariats poussés avec les hébergeurs. Toutefois, Expedia a parfois été perçu comme plus flexible sur les conditions commerciales, et moins agressif sur la parité tarifaire , ce qui attire certains hôtels. En Belgique, Expedia reste derrière Booking en volume, mais gagne du terrain , notamment grâce à ses marques affiliées ( Hotels.com , Vrbo, etc.) et ses programmes de fidélité qui séduisent les voyageurs réguliers. Belgique : quand les hôteliers paient le prix fort Avec ses nombreux hôtels indépendants à Bruxelles, Bruges, Gand ou encore Anvers, la Belgique est directement impactée par ces tensions numériques. Les conséquences sont multiples : Marges laminées par les commissions des OTA, surtout pour les petits établissements familiaux. Dépendance accrue à Booking.com , qui peut représenter plus de 50 % des réservations. Perte de données clients , conservées par les plateformes, empêchant un marketing personnalisé. Algorithmes opaques : certains établissements dénoncent des classements biaisés selon les commissions versées. Moins de réservations directes , malgré des efforts pour améliorer la visibilité des sites hôteliers. Vers un nouvel équilibre ? Les recours juridiques en cours contre Booking.com pourraient ouvrir la voie à une régulation plus stricte des plateformes en Europe. À l’heure où la Commission européenne s'intéresse de près à ces pratiques, plusieurs pistes émergent : Retour des réservations directes , via des campagnes incitant les clients à réserver en direct. Alternatives locales et équitables , comme des plateformes coopératives d’hôteliers. Transparence algorithmique , exigée de plus en plus par les professionnels. Diversification des canaux : les hôtels belges explorent aussi Google Hotel Ads ou Airbnb pour réduire leur dépendance. Conclusion : vers une reprise de contrôle des hôteliers belges ? Le modèle de Booking.com montre des signes d’essoufflement face à la pression juridique et à la montée d’une prise de conscience chez les hôteliers. Si Trivago et Expedia n’ont pas le même pouvoir, ils restent des pièces clés du puzzle numérique du voyage. Pour la Belgique, le défi est clair : retrouver de l'autonomie dans un écosystème dominé par quelques géants. La prochaine bataille ne se jouera pas seulement en justice, mais aussi dans la capacité des hôtels à reconquérir leur relation avec le client. ETIENNE

  • Le vrai luxe, ce n’est pas de survoler le monde à 68.900 €… c’est de prendre le temps de le vivre pour 22.499 €.

    20 jours en jet privé ou 131 jours en croisière : faut-il vraiment courir autour du monde pour dire qu’on l’a vu ? Le monde ne se survole pas. Il se découvre." "Tour du Monde  : plus loin, plus lent, plus vrai" TMR propose un "Tour du Monde anniversaire" en avion privé , 20 jours, 9 escales, à partir de 21.900 €. Pour les privilégiés de la Première Classe, ce sera 68.900 € pour 3 semaines. Face à cette offre élitiste, MSC Croisières dégaine un voyage de 131 jours , avec 15 excursions incluses et un prix à partir de 22.499 € en cabine balcon . Le constat est explosif : 1. Durée du rêve : 20 jours vs. 131 jours 20 jours ? C’est une bouffée d’air, pas une immersion. À peine le temps d’atterrir que l’on repart déjà. 131 jours ? C’est un vrai tour du monde. On prend le temps d’habiter chaque continent, d’assimiler les cultures, de vivre le voyage. Un vrai voyage ne se mesure pas à la vitesse, mais à la profondeur de l’expérience. 2. Le choc des prix : luxe express ou luxe étalé ? TMR en Première Classe : 68.900 € pour 20 jours → soit plus de 3.400 €/jour MSC avec balcon : 22.499 € pour 131 jours → environ 170 €/jour À ce tarif-là, le voyage aérien devient une course de luxe, un sprint autour du globe , là où la croisière propose une immersion 20 fois plus longue pour trois fois moins cher. 3. Les fuseaux horaires, l’ennemi silencieux Un point souvent négligé : Les sauts de fuseaux horaires tous les 2 jours dans un tour du monde express sont un choc pour l’organisme. Fatigue chronique Troubles du sommeil Déconnexion temporelle permanente Avec MSC , le corps s’adapte progressivement au rythme planétaire. Le voyage devient fluide, naturel. 4. Luxe : instantané ou durable ? TMR vous promet 20 jours de palaces 5 étoiles. Très bien. MSC vous offre 131 jours de confort marin avec balcon sur l'océan, animations, spectacles, gastronomie. Le vrai luxe n’est pas de tout voir vite. C’est de tout vivre à son rythme. 5. Le mythe du "Tout-compris TMR" TMR parle de "tout-compris"… sauf que : Le rythme est effréné Les moments libres sont rares Chaque escale est un survol organisé Avec la croisière , on débarque sans stress, on profite, et on a même du temps pour soi. Verdict : Critère TMR (Avion privé) MSC (Croisière) Durée 20 jours 131 jours Prix Jusqu’à 68.900 € 22.499 € (balcon) Vitesse Ultra-rapide Fluide et progressif Fuseaux horaires Très fatigants Naturellement digérés Expérience Express & luxueuse Durable & immersive Rapport qualité/prix Faible Exceptionnel Conclusion : 20 jours, c’est un marathon de millionnaire. 131 jours, c’est un rêve réaliste, accessible, inoubliable. TMR propose un mirage de globe-trotter pressé. MSC propose une odyssée. En 2026, faites le vrai tour du monde. Prenez le temps. Vivez-le pour de bon. Un monde ne se traverse pas… il se découvre. ETIENNE

  • Brussels Airlines maintient le cap vers des résultats solides en 2025 malgré un premier semestre perturbé

    Bruxelles, le 1er août 2025 – Malgré un contexte difficile marqué par des perturbations opérationnelles, Brussels Airlines affiche sa détermination à atteindre des résultats annuels solides pour la troisième année consécutive. Au premier semestre 2025, la compagnie a enregistré un EBIT ajusté de -46 millions d’euros , soit une amélioration de 2 % par rapport à la même période de l’année dernière. Ce résultat a été fortement impacté par les actions syndicales en Belgique , qui ont entraîné des perturbations opérationnelles pour un coût estimé à 12 millions d’euros . Performance contrastée des réseaux Le réseau européen a affiché des performances remarquables, soutenu par une forte demande passagers et une ponctualité élevée . À l’inverse, le réseau long-courrier a souffert de coûts de maintenance imprévus et de réévaluations d’actifs négatives , affectant négativement la rentabilité globale. Durant les six premiers mois de l’année, Brussels Airlines a transporté 4,2 millions de passagers sur 32 400 vols , avec un taux de remplissage moyen de près de 80 % . Renforcement des opérations pour l’été Afin de répondre à la forte demande estivale, la compagnie a renforcé sa flotte qui compte désormais 50 avions , dont : Un Airbus A320 et un A330 supplémentaires, Quatre Airbus A220 exploités en wet-lease par Air Baltic. Plus de 300 nouveaux collaborateurs ont rejoint l’entreprise depuis janvier, couvrant des postes de pilotes, de personnel de cabine et de maintenance. Innovation notable : des étudiants jobistes ont été formés comme personnel de cabine, recevant la même formation que les autres équipages. Par ailleurs, Brussels Airport a doublé la capacité de sa zone de dépôt de bagages en libre-service, contribuant à fluidifier l’expérience passagers. Perspectives 2025 : confiance maintenue Brussels Airlines reste confiante dans sa capacité à compenser les pertes du premier semestre grâce à une saison estivale dynamique et un second semestre mieux maîtrisé. La compagnie réaffirme son engagement envers une gestion rigoureuse des coûts , une excellence opérationnelle et une satisfaction client accrue . « Les défis rencontrés renforcent notre volonté de bâtir une structure de coûts encore plus résiliente. Chaque euro investi devra se traduire par de la valeur pour nos clients et notre performance globale », déclare Dorothea von Boxberg, CEO de Brussels Airlines. Etienne

  • Albanie : la Pépite Méditerranéenne qui séduit l’Europe… jusqu'à Bruxelles !

    Paradis encore méconnu il y a quelques années, l’Albanie s’impose en 2025 comme la nouvelle coqueluche du tourisme européen. Entre eaux turquoise, prix attractifs et investissements majeurs, le pays attire les foules. Mais cet essor fulgurant implique un défi nouveau : gérer le risque de surtourisme.   Branchée sur l’Europe : des vols directs de Bruxelles à Tirana Depuis la mi-février 2025 , Air Albania opère des vols directs deux fois par semaine (mardi et samedi) entre Brussels Airport (BRU) et Tirana International Airport . Ces liaisons s’ajoutent à celles de TUI Fly Belgium opérant également via BRU . Chiffres clés : Environ 4 à 5 vols directs par semaine depuis Bruxelles vers Tirana, exploités par TUI Fly, Air Albania, Wizz Air Malta et Ryanair via Charleroi (CRL) . Temps de vol moyen : 2h30 à 2h50 selon l’aéroport de départ . Tarifs aller simple à partir de ~193 € avec Brussels Airlines, et parfois moins de 100 € via TUI ou Wizz Air sur Charleroi . Ces connexions renforcent les liens entre la Belgique et l’Albanie, facilitant l’arrivée de touristes depuis Bruxelles et ses environs. L’arrivée massive : un effet domino sur la Riviera et au-delà L’ouverture de nouvelles lignes aériennes depuis des hubs comme Bruxelles coïncide avec l’inauguration en mai 2025 de l’ aéroport de Vlora , déjà cité comme vecteur majeur d’accessibilité du sud albanais. Résultat : une explosion des arrivées estivales dans des secteurs encore peu fréquentés tels que les lagunes de Narta ou les plages de Ksamil. En 2024, 11,7 millions de touristes ont visité l’Albanie. D’ici fin 2025, les autorités tablent sur jusqu’à 15 millions de visiteurs étrangers. Bruxelles représente désormais un point d’entrée stratégique, contribuant à cette augmentation record. Entre croissance et vulnérabilité : les défis à relever Quand succès rime avec fragilité Zones sensibles comme l’île de Sazan ou les parcs protégés subissent une pression accrue, tant écologique que sociétale. La flambée des locations touristiques , notamment à Tirana et sur la Riviera, fait grimper les loyers pour les résidents locaux. Infrastructures à la traîne Routes, gestion des déchets, assainissement… les services publics peinent à suivre le rythme. La fréquentation concentrée en haute saison pourrait saturer les capacités d’accueil, notamment dans les lagunes ou villages côtiers encore isolés. Tourisme responsable : les pistes à explorer Des voix locales comme celles de l’ONG EcoAlbania ou d’experts internationaux préconisent : Réguler l’accès via quotas ou tarification dans les zones les plus fréquentées. Favoriser le développement rural, culturel ou alpin pour répartir les flux. Encourager des pratiques durables et responsabiliser visiteurs et prestataires. Conclusion Bruxelles-Tirana entre dans la danse touristique de l’Albanie : grâce à des vols directs réguliers et abordables, la Belgique devient un contributeur actif de ce boom national. Mais pour que cette attraction ne se transforme pas en écotourisme incontrôlé, il est impératif que l’Albanie investisse dans la régulation durable , afin de préserver son authenticité tout en accueillant dans les meilleures conditions des visiteurs du monde entier. ETIENNE

  • Business Garden by Lunch Garden : un concept déjà implanté à Kraainem

    Une initiative visible, mais encore discrète Lunch Garden, chaîne belge bien connue pour sa restauration accessible, explore actuellement de nouvelles voies de diversification . Preuve en est : à Kraainem , une enseigne affiche désormais clairement le nom "Business Garden by Lunch Garden" . Une photographie du site confirme la présence réelle du concept dans ce restaurant. Un concept hybride : restaurant et espace professionnel Même si aucune communication officielle n’a encore été diffusée par Lunch Garden au sujet de ce nouveau positionnement, la présence du nom laisse entrevoir une volonté de : Attirer une clientèle B2B et B2C Valoriser les espaces disponibles en journée Proposer une offre adaptée aux réunions, télétravail, ou afterworks.... Des formules envisageables (non encore confirmées) En observant les tendances du secteur, voici les types de formules qui pourraient naturellement s’intégrer à ce nouveau concept : Business Express (1–2h) Pour indépendants et commerciaux : espace semi-privatif, WiFi, boisson chaude, snack ou lunch rapide. Réunion Classique (2h – demi-journée) Pour PME et équipes mobiles : salle équipée,  catering (eau, café, lunch), confort professionnel. Business All Day (journée complète) Pour workshops ou formations : salle privative, pauses, repas complet, support audiovisuel. Afterwork & Networking (17h–20h) Pour réseautage local : espace lounge, apéro, animation légère (pitch, mini-conf, jeu…). Important : ces formules sont proposées ici à titre indicatif et prospectif . Elles ne sont pas encore confirmées officiellement par Lunch Garden, mais représentent des pistes logiques de développement pour le concept. Pourquoi cette initiative pourrait réussir Accessibilité des Lunch Garden (emplacements, parking, transports) Espaces disponibles en journée (notamment hors heures de pointe) Besoins croissants d'espaces pro abordables (hors coworking classique) Offre restauration déjà maîtrisée , facilement intégrable dans des formules business Kraainem, premier point pilote ? Le site de Kraainem, déjà en activité sous ce nom, pourrait servir de site test pour affiner les services, jauger la demande, et éventuellement déployer le modèle dans d'autres villes. Il est situé dans une zone mixte (résidentielle et professionnelle), propice à cette expérimentation. Conclusion : une vraie opportunité concurrentielle Si Lunch Garden développe réellement ce concept à grande échelle, "Business Garden" pourrait devenir une alternative sérieuse aux espaces de coworking premium ou aux hôtels, en combinant : Flexibilité Prix accessibles Restauration sur place Emplacement stratégique La présence du nom sur le site de Kraainem ouvre donc une perspective concurrentielle inédite sur le marché B2B et B2C belge de la restauration hybride. ETIENNE

  • Stationnement économique à l’aéroport

    Vos clients se rendent à l’aéroport en voiture ? Alors il est préférable de  réserver  leur place à temps sur le site de Brussels Airport. Cherchent-ils le tarif le plus avantageux ? Notre Discount Parking s’est agrandi de  600 places supplémentaires . Le stationnement coûte 74 € par semaine, et une  navette gratuite  circule toutes les 20 minutes vers le terminal. Un parking économique et sans tracas ! Plus d'info   Avec Cathay Pacific vers Hong Kong À partir du 4 août, Cathay Pacific reprend sa liaison directe entre Bruxelles et Hong Kong . Avec quatre vols hebdomadaires  en Airbus A350-900 et des correspondances fluides vers plus de 30 destinations en Asie, vos clients profitent d’une option premium vers l’Extrême-Orient. Vers le site web

  • MSC Croisières : une ambition durable affirmée pour un tourisme maritime responsable

    Genève, 31 juillet 2025 – Avec la publication de son Rapport de durabilité 2024 , la Division Croisières du MSC Group (regroupant les marques MSC Cruises et Explora Journeys ) renforce sa position de leader engagé dans le tourisme maritime durable. Ce rapport, désormais dans sa sixième édition, marque une nouvelle étape dans la stratégie environnementale, sociale et économique du groupe. Un cap clair : la neutralité carbone d’ici 2050 Pilier central du rapport : le Plan de Transition Énergétique (PTE) , certifié de manière indépendante, qui fixe une feuille de route détaillée vers la neutralité carbone des opérations maritimes d’ici 2050 . Ce plan repose sur des objectifs intermédiaires mesurables, illustrant une stratégie réaliste et ambitieuse. Réalisations 2024 à retenir : 50 000 tonnes de CO₂ évitées grâce aux outils d’optimisation de la flotte ( OptiCruise et Oceanly Performance ). Multiplication des connexions à l’alimentation électrique à quai : 142 connexions dans 13 ports (contre 44 en 2023). Équipage fidélisé à 89 % , signalant un fort engagement RH. 4 500 excursions proposées , dont 284 Protectours à faible impact environnemental. Formation de 469 membres d’équipage à la prévention des collisions avec les baleines , en partenariat avec l’ONG ORCA. Investissements durables sur des destinations propres , comme Ocean Cay, où la biodiversité marine est activement restaurée. Un tourisme transformateur et inclusif Outre les aspects environnementaux, le rapport met en avant des initiatives sociales fortes , telles que : La création d’un comité sur la diversité et l’inclusion . Une politique RH favorisant le développement professionnel , dans une entreprise regroupant plus de 140 nationalités à bord. Des marques en pleine croissance et différenciation MSC Cruises , troisième acteur mondial de la croisière, continue d’étendre son offre avec 23 navires opérant sur cinq continents, et des itinéraires dans plus de 90 pays . Explora Journeys , marque de croisière de luxe lancée en 2023, propose une approche exclusive et immersive du voyage en mer, avec une flotte en expansion prévue jusqu’en 2028 (6 navires). Cap sur l’avenir : infrastructures, partenariats et innovation L'entreprise familiale insiste sur le besoin de coopération à l’échelle sectorielle pour faire progresser les infrastructures portuaires, la recherche de carburants alternatifs et les technologies vertes. « Il n’existe pas de solution unique à la décarbonation. C’est un puzzle que nous résolvons pièce par pièce », rappelle Pierfrancesco Vago , Président exécutif de la division croisières du MSC Group. À retenir pour les professionnels du tourisme :MSC Croisières poursuit une stratégie robuste alliant développement commercial et transition énergétique. Offrir des expériences responsables devient un levier essentiel de différenciation pour les agents de voyages, les tour-opérateurs et les partenaires du secteur. ETIENNE

  • Crédit vacances : un client sur dix s’endette pour partir… et les agences belges sont (peu) préparées

    Un Belge sur 10 contracte un prêt pour partir en vacances . Chez les moins de 27 ans, c’est un sur cinq . Ce chiffre, encore tabou dans le secteur, est pourtant une réalité commerciale que les agences de voyages belges ne peuvent plus ignorer. Un marché qui existe déjà… mais sans vous ? Les prêts vacances sont bel et bien en forte croissance en Belgique . Des acteurs comme ING , KBC , Beobank ou Mozzeno proposent des crédits de 500 à 50 000 €, à un TAEG moyen de 7 à 8 % , pour financer circuits, séjours ou voyages de noces.  Ce sont vos clients… mais ils passent par leur banque au lieu de vous le dire. Résultat : vous vendez la prestation, mais vous laissez la relation financière à un tiers , voire perdez une vente si l’obtention du crédit échoue. Les jeunes s’endettent pour s’évader Les moins de 27 ans représentent une cible prioritaire : plus de 20 % financent leurs vacances à crédit , souvent pour des voyages longs, des “grands moments” (PVT, lune de miel, tour du monde). Ils sont prêts à payer plus cher pour vivre l’expérience , même si cela signifie s’endetter. Et pourtant,  peu d’agences proposent une solution de paiement adaptée à ces profils . Le paiement fractionné : la grande absente du marché belge Alors que des solutions comme Alma sont disponibles en Belgique depuis 2022, peu d’agences belges l’ont intégré . En France, de nombreux acteurs touristiques (tour-opérateurs, OTA, agences) permettent le paiement en 3× ou 4×, parfois jusqu’à 10 fois sans frais.En Belgique, le retard est flagrant , alors que la demande existe . Les clients attendent cette souplesse. Si ce n’est pas vous, ce sera une plateforme étrangère. Ce que les pros doivent retenir Opportunité commerciale immédiate : Attirez les clients jeunes et les budgets moyens avec une offre de paiement souple , sans recours à un crédit bancaire. Convertissez plus facilement les paniers entre 1 500 € et 5 000 € , où l’abandon de panier est élevé. Protection du client = fidélisation : Vous montrez que vous comprenez ses contraintes. Vous lui évitez un crédit à 8 % pour un voyage éphémère. Outils disponibles : Alma, Oney, Klarna, ou autres solutions locales compatibles avec les banques belges (Bancontact, SEPA, etc.). En conclusion : êtes-vous du bon côté du crédit ? Le financement est déjà là , mais en dehors de votre écosystème . Soit vous l’intégrez (via une offre simple de paiement fractionné ou un partenariat crédit transparent), Soit vous restez en marge d’un levier de vente majeur — tout en laissant vos clients s’endetter… sans vous. ETIENNE

  • Live to Travel : C’est bientôt le moment !

    Le Roadshow annuel Live To Travel approche à grands pas, et vous êtes chaleureusement invité(e) ! Profitez d’une soirée conviviale remplie de présentations, de réseautage, de délicieuses bouchées et boissons. Faites connaissance avec nos fournisseurs préférés d’Afrique, d’Océanie, du Moyen-Orient et de destinations balnéaires. Et qui sait… peut-être repartirez-vous avec l’un des superbes prix de notre tombola ! Où & quand ? Lundi 15/09/2025 – De Montil, Affligem (Belgique) Ateliers & présentations dès 17h30. Fin vers 00h00. Mardi 16/09/2025 – Off Meeting, Event & Hotel, Wavre (Belgique) Ateliers & présentations dès 17h30. Fin vers 23h30. Mercredi 17/09/2025 – Van der Valk Hotel, Vianen (Pays-Bas) Présentations dès 14h00, atelier dès 17h00. Fin vers 22h00. Pas de souci donc si, en tant qu’agent de voyages flamand, vous ne pouvez pas être présent le lundi ! Ceux qui le souhaitent peuvent tout à fait participer à l’événement destiné à nos partenaires wallons ou néerlandais. Pourquoi vous ne voulez surtout pas manquer ça : Rencontres & échanges Faites connaissance avec nos formidables fournisseurs, l’équipe Live To Travel, ainsi que vos collègues agents de voyages. Nouveau cette année : fournisseurs sur scène ! Nous lançons un tout nouveau concept en Belgique ! Après des éditions réussies aux Pays-Bas, où une session de présentations a lieu l’après-midi, nous l’introduisons maintenant en Belgique dans un format soirée chaleureux. Attendez-vous à des présentations courtes, percutantes et inspirantes de nos fournisseurs, pleines de conseils concrets. Le programme suivra. Tombola Les prix tant convoités seront à nouveau de la partie cette année, avec une condition supplémentaire : seuls ceux qui assistent à une ou plusieurs présentations auront une chance de gagner un prix. La connaissance paie – littéralement ! Good vibes only Un lieu agréable, de délicieuses bouchées, un verre à la main… et une bonne dose d’inspiration voyage. Car qui a dit que travailler ne pouvait pas être fun ?

  • Charleroi 2045 vs Zaventem 2029 : Deux poids, deux mesures dans le ciel belge ?

    Alors que l’aéroport de Charleroi obtient une autorisation d’exploitation jusqu’en 2045 , Brussels Airport (Zaventem) voit son permis annulé et prolongé d’office jusqu’en 2029 . Une décision qui interroge, choque parfois, et pose une vraie question : à quoi joue-t-on dans l’aménagement du territoire aérien en Belgique ?  Le grand écart réglementaire Charleroi , sous tutelle de la Région wallonne, a obtenu 20 ans de permis d’environnement. Un blanc-seing qui intègre le développement de nouvelles infrastructures, une augmentation du trafic et la validation anticipée d’un masterplan futuriste. Zaventem , principal aéroport du pays, a vu son permis annulé par un tribunal flamand pour non-respect de procédures européennes (Balanced Approach). Il n’a le droit d’opérer que jusqu’en juin 2029 , le temps que la Flandre reparte de zéro. Un même pays, deux aéroports internationaux, mais deux logiques radicalement opposées . Et sur le plan économique ? Brussels Airport , pilier national, dégage des bénéfices records : plus de €91 millions de résultat net en 2024. Noté BBB+ par Fitch, il attire des compagnies régulières, cargo express, et investit €500M pour se moderniser. Charleroi , ex-fleuron du low-cost, a longtemps été déficitaire , dépendant d’aides publiques régionales, et reste ultra-dépendant de Ryanair (≈75 % du trafic). Il a retrouvé des profits en 2024, mais son modèle économique reste fragile. Question clé : si Ryanair décidait de plier bagage, Charleroi survivrait-il ? Rien n’est moins sûr. Vol politique ou turbulences de gouvernance ? Derrière ces divergences se cache une tension plus profonde : La Région wallonne , propriétaire de l’aéroport de Charleroi, semble avoir verrouillé politiquement l’avenir de son aéroport pour deux décennies. La Région flamande , elle, se retrouve contrainte de remettre à plat le permis de Zaventem dans un contexte juridique tendu, sous surveillance des riverains et de l’Europe. Cette situation alimente un sentiment de deux vitesses , voire de distorsion de concurrence , entre les deux principaux hubs aériens du pays. Conclusion : un modèle belge en perte d'altitude ? Charleroi obtient un feu vert de 20 ans avec un business model fragile et dépendant, tandis que Brussels Airport — performant, stratégique et rentable — doit se battre pour exister au-delà de 2029. Le ciel belge est-il gouverné par des logiques politiques plutôt qu’économiques ou environnementales ?Et si le véritable enjeu, c’était de repenser l’avenir aéroportuaire belge de manière coordonnée et non régionalisée ? En attendant, les passagers volent, les subventions tombent… et les décisions restent, elles, ancrées au sol . ETIENNE

  • L’AUTOCARISME TOURISTIQUE EN BELGIQUE : UN PILIER DU VOYAGE EN GROUPE

    Un maillon essentiel du tourisme belge L’autocarisme touristique joue un rôle de premier plan dans la mobilité des voyageurs en Belgique. Offrant confort, flexibilité, accessibilité et sécurité, l’autocar constitue une alternative économique et durable pour découvrir la Belgique et l’Europe. De plus en plus prisé, notamment par les seniors, les groupes scolaires, les familles et les associations, ce mode de transport bénéficie d’une offre variée allant des excursions d’un jour aux circuits européens de plusieurs jours. Des services touristiques diversifiés Les entreprises belges d’autocarisme touristique proposent une large gamme d’activités : Excursions & city-trips Vers des destinations emblématiques telles que Bruges , Gand , Anvers , Bruxelles , mais aussi à l'étranger : Paris , Amsterdam , Luxembourg , Cologne , etc. Circuits touristiques en Europe Des voyages organisés vers l’ Italie , l’ Espagne , les Balkans , les pays nordiques , etc., combinant découvertes culturelles , gastronomie et paysages . Transport scolaire et pédagogique Une part importante du secteur est consacrée aux voyages éducatifs , aux classes vertes et aux voyages linguistiques , principalement pour les écoles primaires et secondaires. Tourisme événementiel Participation à des événements, parcs d’attractions (Disneyland Paris, Walibi, Pairi Daiza, Plopsaland), concerts , ou festivals . Voyages de groupe et incentives Pour associations , clubs sportifs , maisons de repos , ou entreprises , avec un service souvent personnalisé (guides, repas, hébergements, etc.). Données récentes (2024–2025) : croissance confirmée Le secteur connaît une nette progression : En 2024 , les Belges ont effectué 23,66 millions de voyages , un record (+2,1 % par rapport à 2023), pour un total de 181,4 millions de nuitées (+10,9 %). 11,2 % des Belges ont utilisé l’autocar au moins une fois entre 2023 et 2024 : 6,9 % pour des voyages de plusieurs jours, 5 % pour des excursions d’un jour. En 2025 , on estime que 810 000 Belges voyageront en autocar durant l’été (juillet–août), soit une augmentation de plus de 15 % par rapport à l’année précédente. Cela représente 2 300 autocars en circulation pour environ 18 000 trajets . Carnaval 2025 a vu 75 000 voyageurs belges partir en autocar, contre 60 000 en 2024. Durée moyenne des séjours en 2024 : 7,7 jours, contre 7,1 en 2023. Tendance claire : les Belges voyagent davantage, plus longtemps, et utilisent l’autocar comme solution économique et écologique. Principaux opérateurs en Belgique Voici une petite sélection des acteurs majeurs qui structurent le marché belge de l’autocar touristique : Voyages Léonard (Liège) Référence en Wallonie, avec une offre variée de séjours touristiques en Belgique et à l’étranger, souvent accompagnés de guides. BT TOURS (Brabant Wallon) Opérateur dynamique proposant des voyages scolaires , groupes privés , excursions culturelles , avec une flotte récente et un service personnalisé . Très actif auprès des collectivités et établissements scolaires. Gino Tours (Jabbeke) Entreprise familiale spécialisée dans les excursions d’un jour et les voyages organisés à l’étranger. Forte présence régionale. Staf Cars (Flandre) Un des leaders du transport haut de gamme. L’entreprise propose une flotte moderne et des circuits longue distance à travers l’Europe. Keolis Belgium Groupe international présent dans tout le pays. Il combine transport régulier, scolaire et touristique , avec une flotte importante et un réseau bien établi. Et j'en passe..... Vers un autocarisme plus durable Face aux défis climatiques, le secteur mise sur : Des autocars aux normes Euro 6 , hybrides ou alimentés au gaz naturel . Une optimisation des trajets pour réduire les émissions. La promotion du car comme alternative au transport individuel ou à l’avion . L’autocar est aujourd’hui l’un des moyens de transport les plus écologiques par passager transporté, devant la voiture et l’avion. Conclusion L’autocarisme touristique belge est en pleine croissance , porté par une demande constante de voyages organisés , de découvertes culturelles et de mobilité durable . Grâce à des opérateurs fiables et une offre de plus en plus diversifiée, il représente une solution de choix pour les voyageurs souhaitant conjuguer confort, économie et écologie . ETIENNE

  • Walibi Belgium : l’ambassadeur belge face aux géants européens 

    En 2025, Walibi Belgium fête ses 50 ans — un demi-siècle de frissons, de transformations et d’innovations. Mais dans l’univers européen des loisirs, comment se positionne-t-il face aux mastodontes ?  Classement 2024 des grands parcs européens (visiteurs) Rang Parc Visiteurs 2024 1 Disneyland Paris ~10,4 M 2 Europa‑Park (Allemagne) ~6 M 3 Walt Disney Studios (Paris) ~5,7 M 4 Efteling (Pays-Bas) ~5,6 M 5 Tivoli Gardens (Danemark) ~4,25 M 6 PortAventura (Espagne) ~4 M 7 Gardaland (Italie) ~2,95 M 8 Parc Astérix (France) ~2,84 M 9 Puy du Fou (France) 2,8 M Pitch Perfect+11Wikipédia+11mousenotifier.com+11 Wikipédia+1mousenotifier.com+1 Havas Media Network+4Wikipédia+4mousenotifier.com+4 Wikipédia 10 Futuroscope (France) ~2,05 M 11 Toverland (Pays-Bas) 1,174 M 12 Walibi Belgium (Belgique) ~1,05 M Walibi Belgium : un atout national 1,05 million de visiteurs en 2024 , en croissance affirmée, renforcée par les innovations récentes (Dock World, Mecalodon) et les animations d’anniversaire. Unique parc belge à proposer un coaster haut niveau , une programmation saisonnière bien rodée (Halloween, hiver) et des zones thématiques multi-niveaux. Un engagement de 100+ millions d’€ depuis 2017, confirmant sa volonté de rivaliser sur le plan européen.   Autres parcs belges : diversité et complémentarité Plopsaland De Panne : n° 1 en Belgique pour les familles, thème Studio 100. Bellewaerde (Ypres) : parc d’attractions et safari, vert et familial. Bobbejaanland (Lichtaart) : sensations fortes pour ados et adultes. Aqualibi (Wavre) : parc aquatique indoor complémentaire à Walibi. Plopsa Coo , Plopsa Indoor Hasselt , Plopsa Station Antwerp : cibles jeunes enfants, très appréciés. En résumé Walibi est le parc belge le plus ambitieux en termes de sensations et de fréquentation (>1 M visiteurs), avec un modèle d’évolution continue. Les autres parcs belges occupent des niches complémentaires, mais Walibi demeure le seul acteur belge à rivaliser sur le plan européen . Walibi Belgium est une réussite belge incarnant à la fois innovation , expérience immersive et croissance mesurable , face à des mastodontes comme Disneyland ou Puy du Fou. ETIENNE

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