Contrôle technique à Bruxelles : un moratoire en carton et une magouille institutionnalisée !
Si l’injustice avait une odeur, Bruxelles empesterait le scandale à plein nez. On nous vend un moratoire de deux ans pour les véhicules Diesel Euro 5 dans la Zone de Basses Émissions (ZBE). Super, non ? Faux. Parce qu’en réalité, ce moratoire est un mensonge à peine déguisé, un écran de fumée destiné à masquer un piège administratif bien plus vicieux : les Euro 5 "autorisées" ne passeront plus le contrôle technique à Bruxelles. Donc en clair, vous avez le droit de rouler… mais sans contrôle technique valide, vous devenez automatiquement hors-la-loi.
Et voilà comment, en quelques lignes de règlement, le politique bruxellois réussit à vous interdire votre voiture sans l’interdire officiellement.
Le scandale du contrôle technique : un moratoire qui n'existe que sur papier
Voyons comment fonctionne ce petit jeu de dupes. Vous arrivez au contrôle technique à Bruxelles avec votre Euro 5 "autorisée". On vous applique un test de particules fines que la Wallonie n’impose même pas. Si votre taux dépasse 1.000.000 particules/cm³ (et il y a de bonnes chances que ce soit le cas), vous êtes recalé. Vous avez alors 2 mois pour repasser un test d’échappement, après avoir déjà payé 55€ pour le premier contrôle général. Mais attention, vous devez obligatoirement retourner dans le même centre. Pas le choix. Vous êtes coincé. Et si votre voiture ne passe toujours pas, c’est terminé : plus de contrôle technique, plus de carte verte mais une rouge avec l’interdiction de rouler.
Et voilà comment on vous retire votre voiture "en douceur", sans l’interdire frontalement.
Le jackpot pour les bien informés : direction la Wallonie !
Ceux qui ont un bon garagiste ou un ami dans le métier connaissent déjà la solution : passer le contrôle technique en Wallonie. Et là, c’est l’absurdité totale. Même voiture. Même norme Euro 5. Même propriétaire. Mais en Wallonie, ça passe ! Et avec cette belle carte verte wallonne, vous pouvez rouler à Bruxelles… tous les jours. Pendant ce temps, votre voisin, moins bien informé, doit vendre sa voiture pour une poignée d’euros, parce qu’elle est devenue invendable sans contrôle technique valide.
Deux Bruxellois, deux réalités. L’un continue de rouler sans problème grâce à une simple différence de région. L’autre voit sa voiture détruite administrativement alors qu’elle pourrait encore rouler légalement pendant deux ans. Un système absurde, inégalitaire et purement scandaleux.
Un racket institutionnalisé, une incompétence organisée
La réalité, c’est que ce n’est pas un moratoire, c’est une exécution en douce. Si l’objectif était réellement de laisser circuler les Euro 5 deux ans de plus, il aurait fallu étendre le moratoire aux contrôles techniques aussi. Si Bruxelles applique des règles spécifiques sur les particules, alors pourquoi autoriser des véhicules contrôlés en Wallonie à rouler librement dans la capitale ? Pourquoi ce silence politique total sur le fait que l’on condamne des milliers de véhicules sans jamais l’annoncer clairement ? Parce que c’est plus simple de forcer les gens à abandonner leur voiture en les piégeant que de prendre des décisions transparentes et assumées.
Conclusion : la trahison des politiques bruxellois
On pourrait encore débattre des choix écologiques, de la transition nécessaire, du futur de la mobilité. Mais ce dont il est question ici, c’est d’une gigantesque hypocrisie. On vous "autorise" votre voiture… tout en sachant que vous ne pourrez plus rouler avec. On vous force à revendre votre véhicule à perte, sans alternative claire. On laisse ceux qui connaissent l’astuce contourner le problème en allant en Wallonie.
C’est un coup de boule administratif, un racket organisé, une incompétence totale. Alors, messieurs les politiques, si vous voulez bannir les Euro 5, assumez-le. Mais arrêtez de mentir aux Bruxellois en prétendant leur accorder un délai qui n’existe que sur le papier.
Dixit le Pan.