top of page

Albanie : la Pépite Méditerranéenne qui séduit l’Europe… jusqu'à Bruxelles !

  • Etienne De Nil
  • 3 août
  • 2 min de lecture

Paradis encore méconnu il y a quelques années, l’Albanie s’impose en 2025 comme la nouvelle coqueluche du tourisme européen. Entre eaux turquoise, prix attractifs et investissements majeurs, le pays attire les foules. Mais cet essor fulgurant implique un défi nouveau : gérer le risque de surtourisme. 


Branchée sur l’Europe : des vols directs de Bruxelles à Tirana


Depuis la mi-février 2025, Air Albania opère des vols directs deux fois par semaine (mardi et samedi) entre Brussels Airport (BRU) et Tirana International Airport . Ces liaisons s’ajoutent à celles de TUI Fly Belgium opérant également via BRU .


Chiffres clés :

  • Environ 4 à 5 vols directs par semaine depuis Bruxelles vers Tirana, exploités par TUI Fly, Air Albania, Wizz Air Malta et Ryanair via Charleroi (CRL) .

  • Temps de vol moyen : 2h30 à 2h50 selon l’aéroport de départ .

  • Tarifs aller simple à partir de ~193 € avec Brussels Airlines, et parfois moins de 100 € via TUI ou Wizz Air sur Charleroi .

Ces connexions renforcent les liens entre la Belgique et l’Albanie, facilitant l’arrivée de touristes depuis Bruxelles et ses environs.


L’arrivée massive : un effet domino sur la Riviera et au-delà


L’ouverture de nouvelles lignes aériennes depuis des hubs comme Bruxelles coïncide avec l’inauguration en mai 2025 de l’aéroport de Vlora, déjà cité comme vecteur majeur d’accessibilité du sud albanais. Résultat : une explosion des arrivées estivales dans des secteurs encore peu fréquentés tels que les lagunes de Narta ou les plages de Ksamil.

  • En 2024, 11,7 millions de touristes ont visité l’Albanie.

  • D’ici fin 2025, les autorités tablent sur jusqu’à 15 millions de visiteurs étrangers.

  • Bruxelles représente désormais un point d’entrée stratégique, contribuant à cette augmentation record.


Entre croissance et vulnérabilité : les défis à relever


Quand succès rime avec fragilité

  • Zones sensibles comme l’île de Sazan ou les parcs protégés subissent une pression accrue, tant écologique que sociétale.

  • La flambée des locations touristiques, notamment à Tirana et sur la Riviera, fait grimper les loyers pour les résidents locaux.


Infrastructures à la traîne

  • Routes, gestion des déchets, assainissement… les services publics peinent à suivre le rythme.

  • La fréquentation concentrée en haute saison pourrait saturer les capacités d’accueil, notamment dans les lagunes ou villages côtiers encore isolés.


Tourisme responsable : les pistes à explorer


Des voix locales comme celles de l’ONG EcoAlbania ou d’experts internationaux préconisent :

  • Réguler l’accès via quotas ou tarification dans les zones les plus fréquentées.

  • Favoriser le développement rural, culturel ou alpin pour répartir les flux.

  • Encourager des pratiques durables et responsabiliser visiteurs et prestataires.


Conclusion


Bruxelles-Tirana entre dans la danse touristique de l’Albanie : grâce à des vols directs réguliers et abordables, la Belgique devient un contributeur actif de ce boom national.

Mais pour que cette attraction ne se transforme pas en écotourisme incontrôlé, il est impératif que l’Albanie investisse dans la régulation durable, afin de préserver son authenticité tout en accueillant dans les meilleures conditions des visiteurs du monde entier.


ETIENNE

Comentários


bottom of page