UN NOUVEAU REMANIEMENT QUI POSE QUESTION.
- Etienne De Nil
- 5 mai
- 2 min de lecture
SOFIE VAN DEN DRIESSCHE, ROOSMARIJN QUARTIER ET INGE GOEDEFROO QUITTENT TUI
Après une longue et brillante carrière chez TUI, Sofie Van den Driessche, Director Product BeNe, Roosmarijn Quartier, Director Marketing & Distribution Support BeNe et Inge Goedefroo, Head of Retail Distribution Belgium, quittent l'entreprise.
Sofie, Roosmarijn et Inge ont quittés leurs fonctions chez TUI à compter du 30 avril dernier.. En raison de la mise en place de la nouvelle organisation dans le cadre de la transformation de Markets + Airline, elles ne seront pas remplacées dans leurs fonctions actuelles.
Le secteur touristique belge est souvent considéré comme « inféodé » ou subordonné aux Pays-Bas ou à la France pour plusieurs raisons historiques, économiques et culturelles. Voici quelques facteurs qui expliquent cette situation :
Poids touristique des voisins
La France est la première destination touristique mondiale depuis des décennies, avec Paris, la Côte d'Azur, la Provence, etc.
Les Pays-Bas, bien que plus petits, ont développé une image forte grâce à Amsterdam, ses musées, ses canaux, et un bon marketing.
Résultat : la Belgique, prise entre deux géants du tourisme, peine à se démarquer à l’international.
Manque de stratégie unifiée
La Belgique est divisée en plusieurs entités régionales (Wallonie, Flandre, Bruxelles), chacune avec sa propre politique touristique.
Cette fragmentation nuit à la cohérence et à la visibilité internationale de la "marque Belgique", contrairement à la stratégie centralisée de ses voisins.
Moins d’icônes touristiques mondialement connues
La Belgique possède de nombreux atouts (Bruges, Bruxelles, Ardennes, patrimoine UNESCO), mais elle souffre d’un manque d’images fortes comparables à la Tour Eiffel ou aux moulins hollandais dans l’imaginaire collectif.
Mobilité transfrontalière et proximité culturelle
Les touristes européens, notamment néerlandais et français, traversent facilement la frontière belge.
Les offres touristiques belges sont souvent vues comme une extension naturelle des offres françaises ou néerlandaises (même langue, même culture parfois).
Moins d’investissement en promotion internationale
La Belgique investit moins en marketing touristique à l’étranger, comparée à la France ou aux Pays-Bas, qui ont des agences de promotion très actives.
Et je passe sous silence d'autres facteurs tels que fiscalité et administration parfois ,si pas souvent ,plus attractif chez nous voisins
Dossier à suivre en tout cas car des réorganisations trop régulières vont inquièter le marché.
ETIENNE
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