Je suis prêt à parier que vous n’avez jamais entendu parler de ce royaume, qui n’a rien à voir avec la race des chevaux nord-américains. Ce royaume était interdit jusque récemment, et ne disposait d’aucun établissement hôtelier. Mais depuis peu (1991), le Shinta Mani Mustang a ouvert ses portes, et le tourisme commence à se développer, bien que le royaume du Népal, dont dépend le Mustang, limite le nombre de visiteurs. Le Mustang est actuellement une province du Népal, le long de la frontière thibétaine. L’ancien roi s’était placé sous la protection du Népal au 18e siècle, tout en gardant son indépendance et sa culture thibétaine, malgré la présence chinoise à ses frontières.
Le royaume du Népal est devenu une république, et a aboli la monarchie au Mustang.
La province fait à peine 1200 km², et se trouve à plus de 2500 m d’altitude, bien protégée de la mousson par la barrière de l’Himalaya. Il y a un aéroport dans la ville de Jomoson (moins de 6000 habitants), mais pour le reste, on se déplace à pied ou à cheval.
Les meilleures périodes pour visiter le Mustang sont avril-mai, parce que s’y déroulent des festivals très colorés, et septembre-octobre, juste avant les récoltes dans les champs tout aussi colorés. Il vous en coûtera environ 50$ pour le permis d’accès depuis Katmandu.
Si vous avez une clientèle qui aime le dépaysement, vous ferez un effet bœuf (ou yak) en lui proposant cet ancien royaume ! Et c’est un pays du sourire...