Coup de gueule d’un lecteur fidèle !
- Etienne De Nil
- 31 mars
- 2 min de lecture
Bonjour les Tagueurs,
Lecteur assidu et admiratif de vos publications depuis le début, je me permets aujourd’hui de vous adresser un coup de gueule que je souhaiterais partager avec votre communauté.
Il s’agit d’un billet d’humeur né d’une exaspération profonde face aux 88 jours de grève prévus à la SNCB d’ici fin août. Une grève sur un jour sur trois, qui dépasse largement le cadre syndical pour devenir un sabotage déguisé de toute la mobilité – et en particulier du tourisme.
Voici mon coup de gueule :
Touristes en transit, pays en déroute – Le rail belge prend l’Europe en otage
88 jours de grève d’ici fin août. Un jour sur trois.
Bienvenue en Belgique, carrefour de l’Europe… et aujourd’hui capitale de l’imprévisible.
Pendant qu’on nous serine que le train est la colonne vertébrale de la mobilité durable, il est à l’arrêt. Vertèbre après vertèbre, tout se déboîte.
Et ce ne sont pas seulement les navetteurs qui trinquent : ce sont des milliers de touristes, de familles en partance, de voyageurs long courrier, tous pris de court, perdus dans des correspondances fantômes.
Un été sabordé par l’immobilité.
Les trains ne partent plus ? Les avions, eux, n’attendent pas.
Les aéroports s’emmêlent, les compagnies s’adaptent… ou subissent.
La logistique aérienne – déjà un casse-tête environnemental et économique – est prise en tenaille entre les grèves sur rails et les injonctions à la vertu verte.
Et que propose-t-on aux familles avec poussette, valise, stress et billet non remboursable ? Rien.
Ou plutôt : retards, désorganisation, et si vous prenez la voiture pour sauver votre vol, un radar en prime.
On veut quoi ? Un tourisme durable… sans mobilité ? Une économie touristique sans souffle ? Une transition verte sans colonne ?
À force de grèves, on fracture le lien entre les territoires, les gens, les rêves.
Et quand tout sera à l’arrêt, on fera quoi ? On racontera que c’était pour la planète ?
Non. Ce n’est pas une transition. C’est une désertion.
Signé : Slot
(parce qu’un slot, ça se rate vite. Et qu’à force de tout bloquer, on finit par les perdre tous.)
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